jeudi 18 décembre 2014

Photo: Dave Lally

« Le bon du chemin c’est d’avoir de retour
Pour l’aller, sans retour
Il suffit le temps ».

(Mia Couto, traduction mienne)

samedi 13 décembre 2014

Petit annonce

Photo: Monika Gniot

Elle cherche un rêve.
Celui-ci, il marchait en tranches, découpé,
Il s’esquivait, se trompait, se nuisait.
Il a même flirté avec l’utopie.

Si quelqu’un le trouve,
Dit-lui qu’elle le pardonne de tout
Que sa poitrine, en cicatrices,
Elle est aujourd’hui même plus belle qu’avant.

Qu’elle a appris que la force se déplie
En indicibles faiblesses.
Et que pendant qu’elle pleurait d’inertie,
Ses yeux ont récolté du soleil
La force pour faire fleurir son monde.

Dit-lui que la solitude lui prend les espaces
Et tout le voisinage l’a entendu crier son nom.
Dit-lui qu’elle saigne de son absence
Et que ses silences la débordent.
Dit à son rêve qu’il a gagné,
Que son âme ne s’est pas vendu.


-Kamra Malka-

vendredi 5 décembre 2014

La femme-demoiselle et le menino-Olivier


Photo: Angela Bacon-Kidwell

Ainsi léger, a été la dernière fois où elle a pensé à lui. Et, subtilement légère, elle n’était plus cette fille d’il y a deux ans. Encore tranquille, zen. Pourtant portant une âme plus solide, mûre, joyeuse. Elle se rendait peut-être compte de comment elle se trompait avant. Des gens, de l’amour, et surtout d’elle-même. Mais elle garde encore de l’éternel dans les yeux. Là-bas, un temps arrière, une année folle, vers la subtilité et la subjectivité.

Lui, distant de cinq mil miles, ne se rend peut-être pas encore compte. Il est aussi comme elle. Et tout le regard zen il avait aussi, sans poids, à lui remplir les yeux et les jours, pour bourrer son être de toute l’affection du monde.

Depuis qu’ils se connaissent, toute l’affection dans le monde est aujourd’hui double. Et n’est pas tombée. Car, sans poids, des bordes des yeux mouillés, même qu’ils soient toujours séparés, ils continuent à être, les deux, deux et un. Ils s’entrevoient devant le miroir. Comme s’ils le savaient, tout ce temps.



-Kamra Malka-

Si la Nature ne pleure pas, alors qui ??!


Si la Nature ne pleure pas, alors qui ??!

L’indigente est morte affamée. Et personne n’a même pas dit : ‘elle est morte’. Aucune chanson, exhortation, poème.

L’homme est blasé. Il a oublié l’homme, il pense seulement au rien, ou alors à la froideur des choses, qui amènent au rien.


Enterrez-la alors, ici même, au-dessous de la misère de tous les gens.

samedi 1 novembre 2014

Photo: Luisa Puccini


Le soleil est enfance…
Et il me regarde et me sourit
Tous les matins !


-Kamra Malka-

dimanche 19 octobre 2014

Et quand je pense avoir finalement oublié…

Photo: Lotus Carroll

Et quand je pense avoir finalement oublié…
Tu me renais en rêves…
ouvres donc des fenêtres…
et remplis un peu plus de poésie
ce notre amour…
distant, surréel, 
obstiné, incontrôlé…


-Kamra Malka-

vendredi 3 octobre 2014

Photo: Celalettin Tunc

… mais parmi les lignes d’un projet social
et les pleures de ma petite demoiselle,
pendant que je respire cette tranquillité éphémère
et constante,
tu refais toujours surface…

Pourraient ces pensées, cet amour,
les moments… tout ce monde entre

toi et moi,

être aussi éphémères
pourtant autant aussi constants ?


-Kamra Malka-

lundi 22 septembre 2014

Du renouveau


Au début, le propos était plus humain, plus correct, plus solidaire… peut-être moins égoïste ? C’était quand j’ai connu et j’ai rencontré l’homme le plus beau de la planète. Et je voudrais être un peu comme lui, pour le bonheur de la planète, mais aussi pour mon propre bonheur. Alors cet espace était destiné à exprimer mes réflexions, mes questionnements, mes doutes et mes convictions. Mais j’ai été pour longtemps (et peut-être encore un peu) prisonnière d’un fort sentiment, d’un amour obstiné et donc pas sain (?)… -Pourtant beau et qui m’a certainement rapporté plein de bonnes choses ! Enfin, inoubliable, sans doute !- 
Mais il faut maintenant continuer mon vrai voyage et revenir à entendre plus mes convictions, à être plus la fille rêveuse pourtant guerrière d’autrement. « Espoirs et désirs » car je crois à un « monde » meilleur, car je crois à l’amour, si non pas du menino-Olivier, de l’humanité ! Même si peu sont ceux qui ont le cœur comme celui de l’homme le plus beau de la planète, nous sommes si capables de changer, d’améliorer le monde ! Ainsi, à partir de maintenant, cet espace gagnera – peut-être encore une fois – un nouveau visage.


-Kamra Malka-

samedi 20 septembre 2014

Borderline

Photo: Renato Manzi

Où je me suis mise par le biais de ces sentiments ?
Poèmes, lettres, chansons… combien de déclarations d’amour !?
Est-ce seulement question de les extravaser et
calmer les battements de mon cœur ?
…si l’amour est- éphémère, non pas les poèmes !
Ils sont immortels ! Je suis poète, amoureuse, c’est tout ! …
Où serait-il plutôt question d’aller chercher un psychiatre ?
C’est déjà l’heure de reconnaître, gamine…
C’est trop d’amour, il te faut de l’aide ! C’est quoi cette folie ?! …


-Kamra Malka-

mercredi 17 septembre 2014

Photo: Yaman Ibrahim

Même ton absence me rend visite…


-Kamra Malka-

jeudi 14 août 2014

Un autre amour


Peut-être j’avais raison : j’avais besoin d’un autre amour pour pouvoir me « guérir » de cette « obsession » qu’était d’aimer le menino-sommelier démesurément. « Passer à autre chose », tout simplement, semble ne pas avoir pris effet. Maintenant pourtant j’aime à nouveau ! Ce n’est pas la même forme d’amour, mais c’est peut-être encore plus fort et pur. Je me transforme donc encore une fois.
Et encore une fois je suis TRÈS heureuse, non pas dans les yeux du menino-arbre, mais dans les yeux gris de ma petite demoiselle. Et, en plus, elle me rend plus forte, plus mûre, plus sereine. Non pas que j’aie oublié le menino-Olivier, mais je ne garde que comme un bon et beau souvenir. Je vis l’amour de « mon petit grain de poème » (ma fille), et tout cela me suffit !

« Et pendant qu’on passe tous les deux à autre chose
Et qu’on suit les étoiles et la lumière
Pendant qu’on respire le silence sacré et immortel de l’univers
On saura qu’on sera tous les deux toujours présents
En rêves, en brumes,
Ou dans le sommeil d’un ciel de l’ouest ».


-Kamra Malka-

dimanche 10 août 2014

Au-delà de l'iris gris

Photo: jen bliss

Dans cet hiver ensoleillé, ce sont les yeux gris de ma petite demoiselle qui me réchauffent le cœur. Non pas que j’aie oublié les yeux miel de celui qu’on n’oublie jamais. Oiseau rare ou menino-arbre, ces yeux miel et toute sa douceur semblent être dans la profondeur de cette autre pupille, au-delà de cet iris gris et tout innocent… Ce regard tout pur et profond, qui bâti un nouvel amour plus fort et inconditionnel, m’ouvre hélas une fenêtre non pas au passé, mais au présent de ma mémoire : le menino-Olivier.

-Kamra Malka-

mercredi 16 juillet 2014

Grain de poème dans le ventre de la femme-demoiselle


Photo : Carolina Velloso

« Le meilleur cadeau de Noël
Vient en forme de semence
Grain de poème
Dans le ventre
De la femme demoiselle
De l’humanité
Viendra bientôt remplir
La maison, la vie, le quotidien… » 

(Bianca Velloso, traduction mienne)

mardi 1 juillet 2014

Photo: Stefano Tommasi

« J’ai planté des mots
Dans les terres de ton âme
Pour que demain fleurissent phrases
Dans tes jardins de silence ».

(LSDS, Le Souffleur de Sons)

lundi 30 juin 2014

Nouvel amour

Photo: Lau Yew Hung

Mon cœur, sempiternel,
Se repose aujourd’hui sur un autre visage
Bien que mon âme j’aie déposé dans tes rêves
Et que mes rêves, obsolètes, aient gravé ton nom
Je renais quelque part, encore une fois,
Pour continuer à semer espoirs et désirs
Dans les yeux de la liberté
Et dans l’amour que je porte dès le présent
Éternel et inconditionnel
A ma fille
Nous sommes tous, finalement,
Des rares oiseaux.


-Kamra Malka-

mercredi 18 juin 2014

"Inséparables, mais..."

Photo: Enjo Mathew

Et pendant qu’on passe tous les deux à autre chose
Et qu’on suit les étoiles et la lumière
Pendant qu’on respire le silence sacré et immortel de l’univers
On saura qu’on sera tous les deux toujours présents
En rêves, en brumes,
Ou dans le sommeil d’un ciel de l’ouest.


-Kamra Malka-

Résistance

Photo: Subhajit Dutta

Pour plus que tes pulsations se taisent,
Et que tes yeux soient muets,
Je rêve d’absurdités…

Et ni le temps des chagrins,
Ni la claque de l’indifférence,
Ne sont pas capables d’estropier mes rêves.

Le corps de mes sentiments,
Avec l’essence et la souplesse de qui je suis,
Sont si purement blindés !


-Kamra Malka- 

jeudi 29 mai 2014

Souvenirs

Photo: Hans Corral

Si tu gardes les souvenirs
Dans la mémoire
Antérieur aux mots
Et au silence

Alors tu comprendras
Le frisson
Qui te habite
Au revoir de chaque
Première fleur de printemps,
À la saveur de chaque
Dernière goûte d’un bon vin…


-Kamra Malka-

mercredi 28 mai 2014

Les yeux de la femme-demoiselle

Photo: Dave Lally

Dans des terres lointaines,
L’espoir dans les yeux de la femme-demoiselle
Tremblait.
Mais les yeux de voir étoiles
Ne se garent pas dans les frontières,
Ils traversent des inondations, prennent des feux de tonnerres,
Des lèvres, le rire libre même se détache,
Déambule,
Combinant âme et musique.
Ils ne se fatiguent pas,
Ils se reposent avec le lever du jour.


-Kamra Malka-

dimanche 11 mai 2014

Le souffleur de sons

Photo: Ciprian Mocanu

« Si je savais comment te dire
Tout ce qui se tait pour t’écouter
Tout ce qui se cache pour te regarder
Si je savais comment te le dire
Tout ce qui s’efface pour te toucher
Je ne te dirais rien
De ce que le silence sait déjà »

 (Le Souffleur de Sons – LSDS)

jeudi 8 mai 2014

Ton regard

Photo: Darko Pavlovic

Pourquoi ton regard est-il encore ancré dans mon âme, imprégné dans ma peau et dans mes rêves ? C’est déjà le temps des cerises à nouveau (tout du moins à Céret), et je n’ai encore rien oublié… Je n’ai encore rien oublié de ton regard ! …


-Kamra Malka-

samedi 3 mai 2014

Les mots du silence


Je sais, les mots écris ne valent rien
A côté de ce que disent nos yeux…
Sais-tu écouter mon silence ?


-Kamra Malka-
Photo: Stefan Beutler

Melhor dormir se o tempo se faz sem ti e guardar-te em sonho até tu mesmo seres noite”.

« Mieux dormir si le temps se fait sans toi et te garder en rêves jusqu’à ce que toi-même tu sois nuit ».

(Mia Couto)

jeudi 1 mai 2014

Moi ton CHAT

Photo: Murat Auvenc

C’était seulement un rêve. Parce que toutes les nuits, mon âme insiste encore à retrouver la tienne. (J’en remercie à Dieu. Comme c’est bon pouvoir « vivre » aussi dans cette autre dimension) ! C’est bien de pouvoir garder les bonnes choses, n’est-ce pas ? Et tout cela je garde bien au fond de moi. Parce que ce que je ressens, c’est peut-être un peu trop grand, mais aussi inexplicable. Malgré toute distance, malgré tout silence. Dans cette nuit-là, je pouvais me transformer en chat. Et je venais donc chez toi, où tu embrassais une autre femme. C’était pourtant à moi (femme) que tu pensais. Maintenant j’étais chat. Et ainsi tu acceptais ma compagnie, tu me caressais et préférais même ma compagnie (chat) à la sienne… En pensant à moi (femme). Et ainsi j’ai décidé rester, un simple et câlin chat, mais pour toujours à côté de toi…


-Kamra Malka-

samedi 26 avril 2014

Calme

Photo: asit

Si tu veux m’aimer,
Ais calme
Ramène dans ton âme le rappel
De que je suis rêve
Et que tu es mon rêve
Que je ne peux donc pas être touchée
Sans affection ou être baisée
Comme si j’étais mortelle.

Fais de moi quelque chose douce
Garnie d’étoiles,
Envoûtée d’absences
Et pour toujours présente dans les pauses
De ta respiration.

Écoute le cœur,
Mais fais-le pulser doucement
Pour ne pas éclipser la lumière de mon silence.
Saches que mon cœur est cristal de crépuscule
Poussière d’étoiles lointaines et pures ;
Il n’est pas d’argile qu’il puisse être moulé,
Par plus parfait que soit l’artisan.

Si tu veux m’aimer,
Qu’il soit sans presse et sans douleurs,
J’ai déjà versé du sang et de la sueur
Et vu mourir mille fleurs.

Je veux seulement le baiser insane,
Le projet instantané et la volonté la plus erronée
D’être toujours à toi,
Mais non pas aujourd’hui

D’être toujours à toi plus tard.

mercredi 23 avril 2014

Un secret gardé dans les yeux...

Photo: Ralph Graef

J’ai encore un secret…
Je veux tellement te le dévoiler…
Mais il me manque encore un instant
L’instant où l’on se dira la vérité
Celle qui n’est que ce que disent déjà
Nos regards…
Viens ! Viens !
Je veux te le raconter…
...


-Kamra Malka-

samedi 19 avril 2014

Au supporteur de rugby

Photo: Gerard Sexton


Et après tout match de Rugby
On pourrait bien retrouver la folie sans aucune phobie
Comme autrefois

Si t’aimer c’est mon délit
Sois-toi mon alibi, mon baby, sans habit…
Après une défaite, il y en a d’autres victoires !...

Et oublies même ma poésie
Que cet amour a déjà vieilli, failli, débouilli…
Mais mon cœur encore il envahit
Souventefois !

Ou ne sens-tu plus ce désir,
De quand on se retrouve vis-à-vis,
Et tout se transforme en symphonie,
Malgré tout « désaccord » ?

Dans tes mystères et silences, enfouis,
La chanson de nos cœurs encore retentit
Comme un bon blanc fumé de Pouilly
… Et veux-tu encore que je te croie ?

Aime-moi, mon roi, mon supporteur (de rugby) !


-Kamra Malka-

dimanche 13 avril 2014



Parce que je t’attends
La lune a fait danser les étoiles
Dans des chansons d’enchantement…

Mil rêves se sont fleuris sur les herbes
Et entre les lignes du temps
Et des poèmes colorés se sont tissés
Et encore des envies sublimées…

Et parce que je t’aime
Tout ce qui est beau fleurit dans l’attente
Et tout ce qui est sans prix
Renaît, en silence,
Dans la paume de mon cœur…

Et je ne meurs pas de l’absence
Ou de l’impatience.

Parce que je t’attends et je t’aime
Dans le plan invisible
Et dans le sol invincible

De moi.

samedi 29 mars 2014

C'est inévitable...


Ça fait deux mois que je suis de retour. Au début ce fut un peu difficile. A part rencontrer la famille et les amis, mon cœur, mes pensées, mes habitudes étaient encore là-bas. Après j’ai commencé à travailler, à faire du sport, à aller voir tous les jours Médoc, mon chien. Enfin, plein de projets, d’activités et d’amour (de ma famille notamment) remplissent, depuis, mes journées. Je me sens heureuse et aussi plus libre, je ne sais pas vraiment expliquer. Peut-être parce que je me sens aussi plus forte, plus confiante, plus courageuse, plus mature.

J’ai pourtant encore et toujours mes moments de silence et de solitude. Même si je suis en train de travailler (notamment dans mes projets artistiques), je me rencontre souvent avec moi-même, dans une introspection de mon âme. Et souvent, sans même que je me rends compte, je me retrouve là-bas, je pense encore à toi, je…

Je sais très bien qu’il ne faut pas se prendre à son passé. Et avec tout ce que j’ai construit et que je construis depuis qu’on s’est quitté, on peut vraiment dire que je ne m’attache plus au passé. Mais j’ai aussi appris qu’il y a des choses qui sont inévitables… Et elles ont leur temps juste pour y arriver. Ça ne sert à rien non plus de vouloir passer sur son passé, de vouloir précipiter, forcer, un nouvel avenir. J’ai cru ne pas m’enfermer dans ma bulle, j’ai cherché d’autres activités, des amis, et même de nouveaux amours… J’ai même cru l’avoir trouvé (l’amour à nouveau), après quelques fracas. Mais ce n’était, en vérité, qu’un peu d’affinité, beaucoup de points en communs, et peut-être aussi de « déficit affectueux »… Mes pensées et mon cœur étaient (et sont encore peut-être) à toi, malgré tout le nouveau que je construis. C’est l’inévitable. J’appris, pourtant, à ne plus souffrir, à ne plus attendre (de retour). Heureusement que je suis dotée d’une bonne dose de patience et les choses arriveront dans leur temps juste. Un nouvel amour, un « revoir », une nouvelle opportunité, des nouveaux sentiments… Ce n’est pas possible que j’aie pétrifié mon cœur ! Si je n’arrive pas à aimer à nouveau, c’est simplement parce que ce n’est pas le temps juste, ce n’est pas non plus, peut-être, la bonne personne.

Je deviens peut-être plus sensée. Et si je t’aime encore, ne le prends pas comme un karma, une obsession ou du harcèlement. Parce que je n’attends absolument rien de retour, parce que simplement tout ce que je fais c’est de respecter mes propres sentiments et d’être plus patiente et tolérante avec ceux-ci. Et, crois-moi, je suis heureuse avec ma « nouvelle » vie, avec ce que je construis et ce que j’apprends. Et, peut-être, c’est même mieux de t’aimer comme ça, à distance et en silence. Parce que ton indifférence ne m’affecte plus maintenant que je comprends et que je valide que je ne peux pas (et que je ne veux pas) attendre de retour de ta part. Et peut-être aussi… parce que je connais maintenant un peu de tes silences et de tes mystères…


-Kamra Malka-