Peut-être
j’avais raison : j’avais besoin d’un autre amour pour pouvoir me
« guérir » de cette « obsession » qu’était d’aimer le menino-sommelier
démesurément. « Passer à autre chose », tout simplement,
semble ne pas avoir pris effet. Maintenant pourtant j’aime à nouveau ! Ce
n’est pas la même forme d’amour, mais c’est peut-être encore plus fort et pur.
Je me transforme donc encore une fois.
Et
encore une fois je suis TRÈS heureuse, non pas dans les yeux du menino-arbre,
mais dans les yeux gris de ma petite demoiselle. Et, en plus, elle me rend plus
forte, plus mûre, plus sereine. Non pas que j’aie oublié le menino-Olivier,
mais je ne garde que comme un bon et beau souvenir. Je vis l’amour de « mon
petit grain de poème » (ma fille), et tout cela me suffit !
« Et
pendant qu’on passe tous les deux à autre chose
Et
qu’on suit les étoiles et la lumière
Pendant
qu’on respire le silence sacré et immortel de l’univers
On
saura qu’on sera tous les deux toujours présents
En
rêves, en brumes,
Ou
dans le sommeil d’un ciel de l’ouest ».
-Kamra
Malka-