jeudi 27 juin 2013

La soif de toi...

Photo : Erwin Bosman

Nouveau jour, j’ai presque fini mes travaux, et tu es toujours là, dans mes pensées et dans mon cœur. Je suis mes jours et mes rêves dans cette ta présence immatérielle. Toujours, et je suis plus légère, même si ta matérialité n’est pas présente. Poursuis-je mes vers et mes poèmes seulement pour te toucher ? Ou pour calmer (ou attiser) mon âme ? Tous les jours et toutes les nuits, or corps or âme, je perpétue mes désirs… aurais-je toujours d’espoirs ? Non plus les mêmes, sans doutes. Si mon âme peut encore se fondre à la tienne dans mes rêves, mon corps attend déjà une autre vie… Si mon âme t’aime encore et t’aimera toujours, maintenant c’est une autre vie que je choisis. Dans les ailes du bien de ce monde, l’eau de la mer me pompe, la soif de toi se prolonge, la soif de toi…

-Kamra Malka-

mercredi 26 juin 2013

Mon âme

Photo : Vedran Vidak

Et toutes les nuits où ton âme vient à ma rencontre, moi et mon âme restons immobiles. Dans mon corps endormi mon cœur palpite plus fort. Je reste moi et mon âme à te regarder dans ce monde qui parait si réel. Ton âme a même la forme de ton corps ! Celui même où d’innombrables fois j’ai voulu me réfugier  Et ainsi mon âme, un peu anxieuse, veut sortir par ces fenêtres que j’ouvre, veut s’envoler et s’accrocher à ton âme, faire partie de ton univers et se perdre dans tes formes. J’ai bien peur qu’elle ne revienne plus, que j’essaie de la calmer. Et ainsi moi et mon âme admirons ton corps, à la recherche d’une réponse… « Comment les âmes peuvent rentrer dans cette histoire si l’amour est si charnel ? » … Je bien qu’essaie de comprendre, mais mon âme ne veut rien savoir, elle veut tout simplement se fusionner à ton corps, comme plusieurs fois elle m’a déjà vu le faire… « Calme-toi, mon âme ! Que tu as encore beaucoup de choses à apprendre » !



-Kamra Malka-

mardi 25 juin 2013

Les Oliviers de mon paysage


Le Homem-Olivier est l’être et l’âme les plus beaux que j’ai déjà rencontré. Sa beauté, corps et âme, me trouble, j’avoue. Son savoir, ses expériences de vie, ses paroles… m’émerveillent ! Je l’admire dans toutes ses dimensions et je m’inspire dans sa propre image (qui est aussi immatérielle) pour bâtir mon propre « moi-même ». Tout le reste (ou ce que je ressens) doit toujours demeurer dans mon silence et dans mon secret. Je n’ai pas le droit de dépasser cette frontière ! Il est sans doute l’homme le plus beau de la planète !
Le Homem-Olivier et le Menino-Olivier ne se ressemblent pas vraiment. Le Menino-Olivier a aussi une grande beauté caché au fond de soi-même, c’est « la partie belle de son âme ». C’est peut-être qu’il n’a pas assez vécu… Et pourquoi insiste-je à l’aimer si depuis bien longtemps il vit à la lisière de moi ? Car à celui-ci j’en aurais le droit ? Quelles sont les contraintes que nous imposons à l’amour et à nos cœurs ? Si un jour il devient Homem, j’aurais bien envie d’avoir fait partie de ce son voyage intérieur, on deviendrait comme le Homem-Olivier tous ensemble. Mais non…
Ah, les Oliviers… ceux demeureront toujours dans mon cœur, même si en silence ou en secret. Ne seraient-ils que des rêves dans mon paysage invisible ?


-Kamra Malka-

dimanche 23 juin 2013

Je t'aime et tout va bien

Photo : Joris

Ô toi, qui viendras dans mes rêves
Tout va bien, ne t’inquiètes pas
Que si j’ai toi encore dans mon cœur,
Il dort tranquille de savoir
Que toi aussi tu vas bien.
Et je vis donc heureuse et guerrière
Même si tu n’es pas là
Pour me voir sourire.
Menino-arbre, je sais pourquoi
Tu ne parles pas non plus.
J


-Kamra Malka-

jeudi 20 juin 2013

Qu'a-t-il de l'autre côté ?

Photo : Nicolino Sapio

Qu'a-t-il de l'autre côté de ces fenêtres que j'ouvre ?
Pas de vent, pas de musique, pas de chant...
Tout est si mort et ombre, même pas un silence heureux...
Aurait-il de vie de l'autre côté ?
Bizarre... rien ne bouge, même pas cette petite graine
que j'ai semé au sein de ton essence...
N'ira-t-elle jamais pousser ?...
J'attends...
...
...
???
...
?
.
Ah... il faut ouvrir les bonnes fenêtres, menina !

-Kamra Malka-

mercredi 19 juin 2013

A la lisière de moi

Photo : Serg D

« Je crois aussi t’aimer en silence »,
m’as-tu dit. Si, je t’ai bien entendu !
Jusqu’à quand sera-t-il encore endormi
ce silence dans ton cœur ?
Attend-t-il un accord de mon essence ?
Ou bien celui de mon corps ?
Pourquoi m’aimes-tu à la moitié ?
Pourquoi éblouis-tu ton cœur,
ton silence, ton amour, ton essence ?
Resteras-tu encore toujours
à la lisière de moi ?


-Kamra Malka-

lundi 17 juin 2013

Photo : Sergey Kubyshin

Si moi j'ai le pouvoir, à travers les poèmes,
d'ouvrir des fenêtres,

Tu es encore le seul a pouvoir ouvrir
la porte de mon cœur !

-Kamra Malka-

Chansons d'amour

Photo : Margaret

Dans les pauses de mes cadences
Sommeil où je me plonge pour éteindre les idées
Tu y viens toujours trébucher les notes
Et même dans une autre dimension
Changer le tempo musical de mes pulsations
Croit ton âme être chef d’orchestre de mon cœur ?

L’ossature de cette œuvre musicale,
Dans son déroulement temporel,
Serait-elle plus fragile que nos propres corps ?

Pourquoi est-elle en synchronie seulement dans mes rêves ?
Et pourquoi elle y est encore après tout ce temps ?
Ce n’est pas le temps de nous retrouver dans un autre temps ?
Faisons danser toutes ces symphonies dans nos mondes réels !
Laisses-moi te réapparaître, que nous ferons encore ensemble
Les plus belles chansons d’amour !


-Kamra Malka-

vendredi 14 juin 2013

Menino Olivier

Photo : DDiArte

Menino-arbre,
Je t’aime et ce n’est pas
Qu’un rêve ou une poésie.

Si tu es mon poème,
Qui donne sens à mon âme,
Qui fait danser mon cœur,
Musique de mon silence,
C’est aussi en vie que je veux t’aimer !
Tout entier, sans peurs ni contraintes
« In vivo » et avec pleins de ressentis !

Et si mon âme persiste,
C’est parce que,
Crois-moi, menino-amour,
Ça vaut vraiment le coup !


-Kamra Malka-

lundi 10 juin 2013

Les échecs de la vie

Photo : Bill Gekas

C’est lui que j’aime ! Mais si je l’aime encore, c’est bien mon problème, n’est-ce pas ? Je sens bien qu’une partie de son âme reste toujours accrochée à moi, que l’amour (le vrai, celui qui est partagé) est encore là quelque part, mais il a déjà bien choisi son destin. Je n’ai donc pas le droit de l’importuner. Faut-il du temps pour le retrouver ? Ou peut-il simplement disparaître ? Ah, les échecs de la vie, comme c’est frustrant ! Mais il faut bien savoir les accepter, malgré les inquiétudes, les incompréhensions et, surtout, les sentiments. Ah, quel vide, que j’essaie de remplir par mes poèmes, ou par mes mots ou mes odes sans cadences ! C’est que mon carnet est beaucoup plus affable et compréhensible ! Il y a bien plus de réaction dans ces feuilles opalines que dans ses sentiments desséchés. S’il est toujours vivant ou pas, je ne sais pas vous le dire. On me dira même que ceci, par contre, n’est pas mon problème. Alors moi, je vis, même si à travers mes odes sans cadences ou mes mots perdus, en compagnie de mon carnet. C’est toujours le rêve qui nous maintient en vie !

-Kamra Malka-

dimanche 9 juin 2013

Peut-on choisir l'amour ?


Photo : Nicky Zani

Reviens à ce ton univers de silences, gamine !
Ne vois-tu pas que son corps n’est plus le même que son âme ?
Laisses-le tranquille, même si tu ne comprends pas,
puisqu’il a déjà choisi son destin…
Alors, si tu l’aimes encore, gamine, aimes-le doucement,
à voix basse dans ce ton monde, où seulement
les âmes peuvent être touchées.
Ou alors aimes Louis ou Miguel,
Ou même Benoît ou Tony,
Qui sont là entièrement pour toi,
Sans peurs ni contraintes.
Les Oliviers, ceux ne sont que des arbres,
symboles de ton paysage.


-Kamra Malka-

vendredi 7 juin 2013

Reprends ce souffle, qui part de ma fenêtre...

Photo : Jonni

Et si j’ouvre des fenêtres, c’est bien aussi parce que toutes ces lettres se garrottent dans ma quiétude, inquiétude de mes sentiments. Respire ces mots de mon océan de soupirs, que je suis pleinement pacifique pour me noyer dans les silences de ton atlantique ! Moi, je respire le soulagement qui souffle par cette bouche de fenêtre, qui profère au monde ce que je convoiterais garder seulement à toi. Elle me libère de ce chaos, bien que cet amour veuille tout simplement être soupiré, tout doucement, dans tes oreilles. Comment pourtant faire  si tes souhaits ne sont pas pareils ? Ah, pourrais-je aisément être à côté de toi ! Respire bien ces soupirs, car amour comme celui-ci n’existera jamais… ! Mais si j’ouvre les fenêtres, iront les mots se perdre, peut-être ?

-Kamra Malka-

jeudi 6 juin 2013

Dans mon bout de papier

Photo : Anshu

Et mon bonheur débute quand je touche ce petit bout de papier, où j’accorde les chansons de mon silence, poèmes de ma folie, cris de mon cœur. Ce n’est pas qu’elles soient dédiées à toi, c’est que dans cette musique je peux t’admirer, te regarder, te toucher, te savourer. J’ai à toi sans t’avoir vraiment. J’ouvre peut-être des fenêtres, par où mon esprit traverse pour arriver à l’encontre de ton âme… Et puis, ensemble, elles les ferment pour un peu plus d’intimité, jusqu’à ce que j’ouvre mes yeux et que je trouve un autre bout de papier pour tout recommencer à nouveau…

-Kamra Malka-

mercredi 5 juin 2013

Espoirs et désirs

Photo : Olga Boris

Et c’est ainsi, tel quel, que je l’aime. Sans « tout d’abord » ni fin, c’est tout entier et sans prédilections que je l’aime, dans ses formes menues et dans son esprit majestueux. Tout est presque dans les mesures exactes de l’amour, si ce n’était que ce « manque d’amour » dans son esprit. Si je l’ai déjà détesté, je n’en doute pas que ce soit de même pour lui. Sentiments qui n’ont pourtant duré que des minutes, puisque l’amour a toujours été plus fort ! Il est ravissant, il est grandiose cet amour pour lui ! Que même dans telles circonstances je ne serai jamais capable de l’oublier. Il est déjà tellement ancré dans mon cœur, dans mon âme, dans mes pensées et dans mon corps, qu’il n’en partira plus jamais. Et parce qu’il y a bien (au moins) une partie de son âme qui m’aime sûrement, je garderai toujours une petite pointe d’espoirs, et une grande dose de désirs.

-Kamra Malka-

mardi 4 juin 2013

Celle de ton cœur?

Photo : Fitra Pranadjaja

C'est de la poésie, n'est-ce pas, cque j'écris ?
Quelle est donc lfenêtre que j'ouvre ?


-Kamra Malka-

"Celui qui fait un poème, ouvre une fenêtre"
       (Mario Quintana)

dimanche 2 juin 2013

Un pacte entre le corps et l'âme

Photo : Gordana Popovic

Et quand mon âme revient à cette dimension terrestre et que j’ouvre mes yeux, mes mains cherchent ta chair, dans ce désir terne des glissements et échanges à l’aurore de nos peaux. Ainsi que ma bouche se réveille assoiffée de ta langue, dans ce manque désert de ton haleine. Toutes formes de mon corps te cherchent, mais tu n’es pas là, tu ne seras plus jamais là. Comment ça se fait que dans les minutes qui précédaient ce moment nous dansions ensemble sur les étoiles ? Comment peux-je avoir deux « vies » et d’être toute âme à la nuit et toute solitude au lendemain ? Suis-je devenue folle ? Ou suis-je simplement toute amour jour et nuit ? Ah, que de tant que ton âme vient me chercher à minuit, mon corps et mon âme feront bientôt un pacte pour n’être qu’au-delà, jour et nuit, éternellement à côte de toi…

-Kamra Malka-

samedi 1 juin 2013

La musique du silence


Et si c’est seulement ainsi, à distance et en silence que je peux encore t’aimer, qu’ainsi le soit. Si tu savais combien j’ai essayé de t’oublier ou de m’éloigner… En vain ! Il suffit que je ferme mes yeux ou que je m’endorme pour que nos âmes se touchent. Toi, qui as aimé mon corps et puis mon âme, as bien réussi à dissiper tous les sentiments. Alors pourquoi pas moi ? Simplement car je t’aime corps et âme à la fois ? Si tu sentais combien mon cœur change encore son tempo musical à chaque fois que tu es là… Alors je compose ma propre musique, dans ma folie et ma solitude. Bien que j’aie décidé de partir (pour un jour revenir), mon âme ne veut que t’attendre toutes les nuits lorsque mon corps se repose…

-Kamra Malka-