Photo : Bill Gekas
C’est lui que j’aime ! Mais si je l’aime
encore, c’est bien mon problème, n’est-ce pas ? Je sens bien qu’une partie
de son âme reste toujours accrochée à moi, que l’amour (le vrai, celui qui est
partagé) est encore là quelque part, mais il a déjà bien choisi son destin. Je
n’ai donc pas le droit de l’importuner. Faut-il du temps pour le retrouver ?
Ou peut-il simplement disparaître ? Ah, les échecs de la vie, comme c’est
frustrant ! Mais il faut bien savoir les accepter, malgré les inquiétudes,
les incompréhensions et, surtout, les sentiments. Ah, quel vide, que j’essaie
de remplir par mes poèmes, ou par mes mots ou mes odes sans cadences ! C’est
que mon carnet est beaucoup plus affable et compréhensible ! Il y a bien
plus de réaction dans ces feuilles opalines que dans ses sentiments desséchés. S’il
est toujours vivant ou pas, je ne sais pas vous le dire. On me dira même que
ceci, par contre, n’est pas mon problème. Alors moi, je vis, même si à travers
mes odes sans cadences ou mes mots perdus, en compagnie de mon carnet. C’est
toujours le rêve qui nous maintient en vie !
-Kamra Malka-
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