mercredi 25 septembre 2013

Le sommelier...


Sers-moi de tes vins,
Conseille-moi dans ce champ,
Que tu domines sûrement !
Je suis certaine de tes dons !
Ah, que je t’aime tellement !
Sers-moi ! Sers-moi !
De « mémoires », d’« espérance »,
De « gourmandise », d’« élégance »,
D’« émotion », de « pensées »,
D’« humeur vagabonde » !
Sers-moi !
Que des vieux « amants »
Auront encore sans doute
Beaucoup d’« inattendu »,
Une pointe d’« étincelle »,
Et de la « félicité blanche »
A en mourir !


-Kamra Malka-

dimanche 22 septembre 2013

"Arrête de penser à moi..."

Photo : Dawid Lozinski

J’arrêterai de penser à toi, mon amour, le jour où un autre regard troublera mon cœur, peut-être, ainsi comme ce fut quand nous nous sommes rencontré. Je t’assure que ce n’est pas une question de volonté, puisque depuis longtemps j’essaie de t’oublier. 
Faire d’autres choses, rencontrer d’autres gens, faire ce que j’aime, découvrir d’autres paysages, écrire ma thèse… ! C’est ça la formule ? Je pars donc sur mon terrain de recherche, cet endroit dont je suis aussi folle amoureuse, pour faire des photos. Les vignes, le soleil, les vignerons, les sourires, le vin, la nature… ! Tu es pourtant caché dans tous les détails… Une simple blague me fait voir ton sourire, réentendre ces conneries que tu me racontais pour me voir rire… Un bon vin dégusté avec bonheur me ramène tous ces souvenirs de nous deux à chercher et à découvrir des vraies œuvres d’art d’ici et d’ailleurs… Le chemin de la maison me fait penser à chaque fois que tu me ramenais, qu’on discutait dans la voiture… je mets donc la radio pour penser à autre chose. C’est pourtant une chanson d’Arthur qu’on a écouté plusieurs fois…
J’accepte finalement l’invitation de celui que depuis un temps essaie de me conquérir. A la fin, il paraît être une très bonne personne : respectueux, divorcé, père d’une belle fillette, travailleur, romantique, guitariste… Pour ma surprise, c’est toi que je vois dans son regard. Je me laisse donc emballer, et je pense à toutes ces fois où tes lèvres ont touché les miens. J’ouvre pourtant les yeux et ce n’est pas toi. J’arrête et tout de suite je m’ennuie. Je me rends compte de l’erreur, encore une fois, que je suis en train de faire. Je pars tout de suite et je m’enfonce sur ma thèse. Mais tu es derrière chaque page, chaque mot, chaque soupire… Alors j’écris dans ce mon univers en essayant de te sortir de mon esprit, de mon âme, de mon corps… 
En vain. 
Ce n’est pourtant pas écrire que me fait penser à toi. Quand j’écris, c’est que depuis bien longtemps ta présence immatérielle ne me laisse pas tranquille…
« Moi, maintenant – que je dénoue !
Je ne pense même plus à toi...
Mais est-ce que je ne laisse jamais
De me rappeler que je t’ai oublié ? »
(Mario Quintana, traduction mienne)


-Kamra Malka-

vendredi 20 septembre 2013


« La valeur des choses n’est pas dans le temps qu’elles durent,
mais dans l’intensité avec laquelle elles se produisent.
C’est pour cette raison qu’il existe des moments inoubliables, 
des choses inexplicables et des personnes incomparables ».


(Auteur inconnu, attribué pourtant souvent à Fernando Pessoa)

mercredi 18 septembre 2013

Envoutement

Photo : Lina Ianeva

J’ai été prise par un sortilège
Passe le temps, passe la rage
C’est encore toi qui me naufrage
Dans la lumière de tes yeux, si distants,
Je me perds encore et encore.

Pourquoi et comment ?
N’aurait-il pas un remède
Qui me libère de ce piège
Quest de t’aimer sans florilège ?

Je reviendrai encore à nage
Pour qu’un jour encore tu sois
Mon seul et unique privilège.


-Kamra Malka-

lundi 16 septembre 2013

Cette partie de moi...


Et à chaque nouveau jour, dès bien tôt à l’aube mais encore jusqu’au coucher du soleil, il y a une partie de moi qui insiste à ne pas se lever. Pour faire ce que je fais à chaque jour, qui n’est que mécanique et un petit peu intellectuel, il n’y a pas de problème qu’elle reste comme ça, solitaire, perdue, vide, absente… J’aurai même bientôt fini ma mission ! Mais et après… que deviendra-t-elle, cette petite parcelle de moi que tu as simplement abandonné, … malmenée, déchirée, jetée à l’ombre du silence et de l’indifférence… ? Était ce la lumière de tes yeux le combustible pour ses belles journées ? Ah, ce vide qui est encore là de l’absence de ton regard, de ton sourire, de tes câlins ! Que m’aurais-tu encore laissé des miettes et des fantasmes de notre amour ? … Aurait-il vraiment existé, cet amour ? Ah mon amour, qu’as-tu fait avec le « reste » de moi ? Et quand est-ce qu’elle apprendra, cette partie de moi, qu’il ne faut jamais aimer celui qui ne l’aime pas ??!!

-Kamra Malka-

lundi 2 septembre 2013

Chemin

Photo : maahno

Je  –déjà-  ne t’attends plus
J’avance des pas plus sûrs
Et ton cœur  –déjà-  ne m’intéresse plus
Je garde seulement ton regard
Histoire de m’apaiser l’âme
Qui, bête et folle, a peut-être confondu l’amour
Et reste donc encore un peu indocile

Je sais pourtant où je vais
Chemin heureux et salutaire
E là…
Ni Benoit, ni Tony,
Ni Louis, ou Miguel…
…ni toi.


-Kamra Malka-