En n’ayant plus de réponse,
Ni de vie, ou quelques restes de rêves
Dans ces tes yeux si jolis,
Demain je m’en irai
A l’autre côté du monde
Où je renaitrai et j’apprendrai plus
Sur qui je suis vraiment.
Parce que de moi, toi non plus
Tu ne connais pas
Et si même toujours ici je t’écris
Je vois que tu n’en sais rien
Ou peut-être encore moins
Et peut-être ne plus jamais
Tu me reconnaitras.
Je suis être distant
Pont entre un passé épargnant
Rosée au bout de mes rêves
Âme qui ne t’oublie
Je suis aussi chemin futur
Long, lent, parfois même détournement
Et quoiqu’imparfait, avec cet amour vers
toi
Je le trace encore, dans les sentiers
mûrs
De mon illusion.
Je veux seulement que tu lises mes vers
Et que tu saches que j’existe.
Et que tu ne méprises pas mon amour
Ou alors le rien que je suis.
Alors sers-toi de mes poèmes
En plateau grossier et sans couverts
Les vers nécessitent d’être savourés avec les
doigts.
Et pardonne-moi l’inconséquence
De chercher dans l’indicible du sol de
ton intellect
La sève éternelle, inépuisable…
Pour les racines de mon propre cœur !
Et en n’ayant pas de fin tout cet amour,
Mais encore plus de vie et de rêves,
D’espoirs et de désirs
Dans mon cœur aussi joli,
Après-demain je reviendrai
Pour retrouver les nouveaux rêves
Dans tes yeux profonds
Ce jour-là, après toutes les tempêtes,
M’accorderas-tu un petit moment,
Rien que pour une pause-café ?
-Kamra Malka-