Photo: tomeda
Au fond, ce n’est pas
vraiment important de savoir d’où je viens ou où je suis, mais plutôt où je
veux aller et où je peux arriver, et aucun vent n’est favorable quand je ne
sais pas où je veux y aller. Et la liberté c’est justement quand je prends
conscience que je suis l’auteur de ma propre existence, en assumant les choix
que j’ai fait, et ceux que j’ai laissé de faire. En me laissant mourir pour
renaître.
Il n’y a pas ce qui passe,
il n’y a pas celui qui passe, il y a seulement un passage, et la tristesse
m’aide à vivre le deuil, laissant mourir, laissant partir, pour pouvoir renaître. Le problème c’est que tous veulent renaître, mais personne ne veut
mourir. Il faut être capable autant de célébrer l’existence avec la joie de
vivre, de danser la vie, mais aussi avec ce qui nous rend plus humains, que c’est
l’être capable de pleurer. Nous ne naissons pas humains, nous devenons humains !
Je pense en ce que je vis en ces moments, dans ma naissance, me prendre dans
mes bras, prendre cette vie, ce mystère, cette innocence, ce potentiel. C’est
quelque chose qui m’apporte une contemplation, un moment dédié, une dévotion,
une tonalité spirituelle, un nouvel apprentissage, un nouveau regard, une voix
silencieuse, un pas vif et un chemin simple. D’une stupéfaction inépuisable qui
peut m’enchanter et qui peut propulser les voies interminables qui projettent
ma vie, mon regard devant moi-même. Avec tout ce que je découvre et que j’apprends
à sentir, j’ai aujourd’hui envie de vous dire combien c’est bien de vous aimer
et de vous avoir rencontré, que même si nous restons distants et en silence, je
sais que nos cœurs seront pour toujours entrelacés. Cela me porte du bonheur
surtout dans ce moment, dans cette nouvelle naissance, cette résurgence, ce « revenir
à revoir ».
Qu’ils se passent les jours,
les heures, les mois et les années, qu’ils mûrissent les illusions de la vie,
et qu’elle poursuive toujours divisée entre compensations et mésaventures. Et
que ma chair étant aussi plus mûre, je puisse vaincre les obstacles de la vie
ou les pertes, mieux de que prendre tout par vaincu. Que je veuille d'abord la
venture que l’aventure, dans la mesure où la tempe se blanchisse et devienne
tendre la fibre qui était dure. Et avec tout cela j’apprends à honorer la
réalité comme elle est, découvrant qu’elle est contradictoire, qu’elle a des
dimensions aussi de sombre, de violence de déstructuration. Et que ceci est
partie de l’être humain et est partie de la réalité. Mais que simultanément il
existe aussi la dimension de l’ordre, de la beauté, de la grâce, de la bonté, de
l’amour et du soin. Parce que les problèmes peuvent être guéris par la vie
elle-même, parce que normalement la vie guérit la vie.
En assumant avec honneur
cette réalité, je laisse d’avoir peur de la dimension de l’ombre et j’embrasse
avec joie la dimension de la lumière qui mène vers moi. Équilibrer ces deux
dimensions pour naviguer dans la vie avec souveraineté, sans succomber l’ombre,
mais aussi sans me magnifier seulement avec la lumière. J’essaye d’apprendre à
assumer tout cela avec humilité, avec légèreté et avec sérénité. Et le résultat
de tout cela c’est la liberté, la mienne et aussi votre liberté intérieur. Et
cette liberté n’a pas de prix. Et son autre nom c’est le BONHEUR. Merci à vous
qu’aujourd’hui font partie de mon monde qui se construit loin, mais dedans et
avec vous !
-Kamra Malka-
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