…et
si je parais triste ou inconsolée, ce n’est pas vraiment parce que l’un ou l’autre
homme m’ait brisé le cœur, c’est aussi parce que je me sens impuissante dans
cette société immense qu’au-delà de perdre les vraies valeurs, agit déjà inconsciemment
vers l’individualisme, le matérialisme, l’accumulation de biens… Comment
souhaiter voir tous les gens heureux, si ce qu’ils désirent pour l’être n’est
plus cohérent avec les « vraies valeurs » ? Alors, pardonnez-moi,
mais non, ce n’est pas vraiment cela ce que je souhaiterais. Ainsi, mon souhait
n’est pas simplement de voir tous les gens heureux (ou riches dans le vrai sens
du mot richesse), mais que tous les gens partagent d’un même bonheur, d’une
même richesse. Seulement ce bonheur (ou richesse) nous ferait plus humains et
plus parties intégrantes et inter-retro-relationnelles de la nature. Seulement
son partage dans et par la société serait capable de « sauver » le
monde. Est-il pourtant encore trouvable si nous nous sommes rendu esclaves de
nos propres souhaits ?...
Kamra Malka
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire