vendredi 31 mai 2013

Photo : Artur Saribekyan

« Moi, maintenant – qui dénoue !
Je ni pense même plus à toi...
Mais est-ce que je ne laisse jamais
De me rappeler que je t’ai oublié ? »
(Mario Quintana, traduction mienne)

mardi 28 mai 2013

Comment vas-tu ?


J’ai seulement besoin de savoir de toi. Ton âme, qui est si silencieuse que toi, quand elle vient toutes les nuits me rendre visite, elle n’en me dit rien. Bien que son regard m’apaise le cœur. Mais quand je me lève et que je ne sais pas où es-tu, qu’as-tu fait de ta vie, j’ai seulement besoin de savoir si tout va bien. Demandes à quelqu’un de me raconter de ta journée, je ne porte pas d’autres intentions… mais comment vas-tu ? Et si je demande à Toff ou à Philou, ce sera encore du harcèlement ? T’enfuiras-tu pour toujours ?… Pourrais-je encore regarder dans tes yeux avant de partir pour toujours ?…

-Kamra Malka-

Vers d'autres cieux

Photo : Simon Cederquist

Au-delà de mon univers poétique, ce mon monde de cris et de silences, il suffit que la nuit tombe et que je m’endorme sur mon lit pour que nos âmes se retrouvent dans une autre dimension. Elle y vient toujours, cette partie belle de ton âme ! C’est bien vrai qu’elle s’entremêle dans mes paysages complexes du monde scientifique, il n’y est pourtant nulle part où nos deux âmes ne puissent pas y être heureuses ! Ah, j’aime ce sourire et ce regard que ton âme me porte et ainsi elle m’emporte, littéralement, vers d’autres cieux ! Ah, pourquoi je l’aime ?!

-Kamra Malka-

lundi 27 mai 2013

Pourrai-je cacher cet amour...?

Photo: Ilya Rashap

Et si tu me demandes si je t’aime encore, mon orgueil – cette insolence qui ne devrait pas exister au sein de mon cœur mais que j’ai dû cultiver pour pouvoir survivre face à ton indifférence – te dira que non, peut-être. Pourtant tous le savent, et pour plus que je veule ouvrir les portes de mon cœur à nouveau à d’autres horizons, je ne peux pas les tromper, ni à moi-même d’ailleurs. Si, je t’aime encore et toujours… Le temps s’en chargera, n’est-ce pas ? Quelle ambiguïté  vouloir revenir au passé, vouloir vivre et avoir besoin de ce temps présent et, en même temps, vouloir qu’il passe vite le temps pour recommencer ! Et ainsi j’occupe mes journées par ce travail (qui me peine), sans d’autres pauses que non pas ce mon monde illusoire, où contradictoirement je m’envole dans tes bras. C’est une partie de mon âme qui ne peut qu’être en paix dans ta compagnie. Et ainsi elle se transporte jusqu’à une autre partie de ton âme, celle qui la complète…


-Kamra Malka-

dimanche 26 mai 2013

Saudades...

Photo : Olivier Lambolez


Le plus je connais l'homme, le plus je veux te retrouver...

-Kamra Malka-

samedi 25 mai 2013

Olivier


Dans cette musique de l’univers
Le temps me te l’a amené
Loin de moi
Vers d’autres bras ?
Mais dans la composition de mes vers
Partition parfaite dans mon âme
Adagio presto dans mon cœur
C’est encore toi qui fais danser les notes
Dans ce rythme qui gouverne
Le tempo musical de mes battements

C’est toi
Couleur dansante de mes poèmes
Qui donne vie
A ce mon propre univers !


-Kamra Malka-

vendredi 24 mai 2013

Ne réprimez pas ce mon droit !


Photo : Svetislav Nedic

Si je pouvais tout simplement ne pas avoir des souvenirs ! Ceux qui lient nos âmes sont pourtant très agréables que, bien que nous ayons décidé de rester loin, me font aujourd’hui sourire et me sentir en paix. Je crois que finalement j’ai accepté cette condition que le temps nous a imposé, même si j’ai des sentiments de "saudade". Ce temps, loin de toi, m’est en plus fort nécessaire pour calmer nos cœurs et pour que j’avance en même temps dans mes travaux. Ne me demandes pourtant pas de t’oublier. C’est le temps que nous le dira. Et j’espère qu’à la fin de cette tempête nous pourrons encore être de bons amis ! Si je pense pourtant encore à toi, ou que je t’aime, et qu’il est inutile de vouloir le contraire, je reste tranquille et en paix dans ce mon silence, dans ce mon univers littéraire… C’est mon refuge et c’est ce qui m’apaise le cœur dans cette ma solitude. Ne réprimez donc pas ce mon droit !

-Kamra Malka-

jeudi 23 mai 2013

Dans mes rêves


Photo : Artur Saribekyan

Et si un jour tu changes d’avis
si un jour tu reviens à m’aimer,
à vouloir réessayer,
n’aies pas peur de me le dire.
Suis-moi dans mes rêves,
je te suivrai dans les tiens !

-Kamra Malka-

Liberté


Photo : Mario Pucic

Suis-je vraiment « liberté » comme elle m’a décrit
Si je me sens tellement prisonnière de cet amour ?
Si mon corps s’envole comme un oiseau et parcourt
Différentes terres, différents peuples et cultures,
Mon âme reste toujours accrochée à lui,
Cet Oli marmotte que je n’oublie !
Ça sert donc à quoi cette liberté ?

-Kamra Malka-

Pas possible de reculer le temps... Vivons la poésie!


Photo : Tanha

Quelque chose s’est perdue dans le chemin… Bien que nos âmes soient encore liées, ce n’est peut-être plus possible de le trouver. Ce que je ne sais pas expliquer mais qui faisait toute la magie et le bonheur que nous avons connu auparavant… Il faut donc mieux oublier et « passer à autre chose ». Il faut surtout du temps, pour que des nouveaux rêves et des nouveaux (bons) ressentis puissent en prendre place, sans les vieilles peurs que nous avons vécu. En ces moments, c’est le mieux qu’on puisse en espérer : le temps !…
-Kamra Malka-

« Les vieilles peurs ne combinent pas
Avec les nouveaux rêves, gamine !
Ne laisses pas la mémoire désordonner le futur !
Oublies les peurs, réveilles-toi !
Eveilles-toi pour le rêve
Et vis la poésie ! »
(Bianca Velloso, traduction mienne)

mercredi 22 mai 2013

La connexion de nos âmes



Et pourquoi viens-tu
Me voir dans les rêves
Si nous avons décidé
De nous éloigner ?
Dis à ton âme
De ne plus venir
« D’arrêter de m’harceler »…
Ou seraient et seront
Nos âmes
Toujours connectées ?

-Kamra Malka-

Bianca


Photo : Jan Vojtek

Elle m’a écrit, non pas à moi, mais moi. Cette femme sort de toutes normes, elle est unique et inimitable. Pour la connaître vraiment il ne faut pas s’arrêter aux détails de son image ou de son humour : son essence intérieure et son visage peuvent ne pas toujours se reconnaître  Et, au-delà des empreintes génétiques qui le dénoncent, c’est plutôt dans l’esprit et dans notre essence qu’on se ressemble. Nous avons le don de rêver ! Elle aussi elle est tout ce qu’elle m’a écrit : « elle est liberté, beauté, intelligence, douceur ; elle est musique et elle est oiseau ; elle est toute sensibilité », exprimé peut-être autrement. Notamment à travers ses vers et ses poèmes ! Et, ainsi, ses vers se font mes vers, c’est tellement réciproque ! : « elle est ma [grande] sœur et, pour tout cela, elle est ma presque-mère » ! Joyeuse fête des mères, ma sœur !

-Kamra Malka-

lundi 20 mai 2013

Gracias por existir !


Photo : Magda Berny

Nous ne sommes pas obligés à insister, bien que l’amour soit bien plus que des ressentis. Si je t’aime encore, je veux plutôt que nous soyons bien, que nous soyons heureux. Et si presque tout est parti, si je te fais mal ou que cet amour me fait souffrir, il ne reste plus de doutes, il faut bien nous éloigner. Je veux seulement te voir sourire ! Je ne veux donc plus insister, je te laisse libre et tranquille pour que tu puisses voler jusqu’à là où tu seras infiniment heureux ! C’est ce que je te souhaite et c’est la moitié du pourquoi je pars définitivement. L’autre moitié c’est mon propre bonheur, que j’en irai chercher ! Tu viendras peut-être un jour, avec ta famille, tes enfants, me rendre visite dans mon petit domaine caché au sud de chez-moi. C’est en t’aimant que je te laisse libre et tranquille, que je te souhaite tout le bonheur de ce monde ! Merci, en tout cas, d’exister !

-Kamra Malka-

"Algunas veces, mejor no preguntar, por una vez que algo sale bien, si todo empieza y todo tiene un final, hay que pensar que la tristeza también se va, se va, se fue…"


Photo : Amanda Chapman

« Et dans l’amour, il n’existe pas de règles. Nous pouvons bien essayer de suivre des manuels, de contrôler notre cœur, d’avoir une stratégie de comportement, tout cela ne sert à rien. C’est le cœur qui décide, et ce qu’il décide fait loi ».

(Paulo Coelho)

A toi, tous ces vers...


Photo : anshu

Et si j’écris encore dans cet univers,
C’est seulement une partie de mon âme qui y persiste
Elle est pourtant encore amour et désirs,
Malgré tout ce que tu ressens
Cette partie qui fait encore partie de ton corps
Et si je ne sais plus où finit ton corps
Et où commence le mien
C’est que je sens encore ton cœur, ta chaleur, ton froid…
Je sens le vide dans cette ta disparition…

Combien de tout cela est amour ?
Combien est désir ?
Peuvent-ils, ou pas, se séparer ?
Si depuis mon cœur jusqu’au bout de mes doigts,
Il n’y a rien dans mon corps que tu ne fasses pas frémir

Qu’aura-t-il de réel dans cette folie ?
Si je n’ai pas à toi, j’ai toi – corps, âme, esprit – dans mes vers
Qui nous ira assurer que tout cela est normal ?
C’est déjà inutile de te raconter que j’ai déjà perdu la modération,
Je porte dorénavant mes armures pour partir…

Et je ne sais pas où finit ton corps
Et où commence le ciel… Il n’y reste plus aucune place dans ton cœur…
Qui est-ce qui nous a unis dans un même vol ?
Dans les mêmes silences ? Peut-être le même destin ?

Qui a raison et qui a tort ? Qui n’a jamais douté de son cœur ?
Je voudrais seulement que tu saches, je ne suis pas là pour jouer
Et c’est à toi que j’ai écrit tous ces vers…

-Kamra Malka-

dimanche 19 mai 2013

Ah, amour ingrat !


Photo : Guldehen Yogurtcu

Serais-je ombre et offenses dans ton âme ?
Non, je ne veux pas, moi aussi je suis fatiguée, je ne veux pas te blesser
Je suis tellement désolée…
Mais les choses n’iront jamais changer comme ça…
Et si tu te caches… c’est parce que toi non plus tu n’as pas des réponses ?
Je voudrais seulement que nous n’ayons pas peurs
Que nous poussions nous découvrir et nous aimer…
Je vois qu’au fond de toi, toi aussi tu m’aimes…
Mais moi aussi je suis tellement fatiguée…
Je suis tellement désolée…
Je ne veux plus me blesser
Tout est fini et tu es tellement méconnaissant…
Non, je ne veux plus m’humilier, non plus « t’harceler »…
Même que mon amour soit si fort et inconditionnel…
Car oui, je t’aime et c’est tout !
J’aime toute ta lumière, tes yeux doux, et ton large sourire !
Et j’aime aussi ton obscurité, cette porte enfermée,
Cette chambre pleine de pénombres, où personne ne peut rentrer…
Je t’aime, et c’est tout !
J’irai pourtant partir, parce que moi aussi je suis fatiguée
Et je ne veux pas « t’harceler » !
L’amour m’attend peut-être aussi ailleurs…
Et je saurais lui rencontrer, oui…
Oui, j’irai partir en t’aimant,
Et toi, tu ne viendras même pas me dire un mot…
Ah, amour ingrat ! …

-Kamra Malka-

samedi 18 mai 2013

Il n'y a pas de remèdes pour un amour inconditionnel


Photo : Miguel Angel de Arriba

Et maintenant que tu n’es plus là, je ne sais pas quelle est la sensation qui me procure et qui me parcourt le cœur. Pourquoi ça me fait toujours mal au sein de moi quand je ferme tout simplement mes yeux, ces souvenirs, tes derniers mots suite à une déclaration d’amour, et puis cette ta disparition… ? Il y a quelque chose qui ne va pas, mais dont la compréhension m’échappe encore. … C’est moi, qui de corps, d’âme et d’esprit t’aime apparemment inconditionnellement… ! Il n’y a donc pas de remèdes possibles…

-Kamra Malka-

vendredi 17 mai 2013

A la lisière de l'amour...


Photo : Martin Dimitrievski

Et pour des motifs qui ne sont qu’à lui, raisons celles qui m’échappent, il a déterminé de se taire et de disparaître. Seulement à moi, que pour moi ce cadeau plaqué d’indifférence. Comment pourtant pouvoir accepter sans réponses et donc sans comprendre ? Dans notre société il est bien vrai que les gens acceptent sans rien comprendre, et ainsi ils « vivent », sans se casser la tête. Pour moi, pourtant, accepter sans comprendre (et alors sans vraiment accepter au fond de soi) serait le même que mourir (ou vivre sans rêver, qui n’est que la même chose). Comment pourtant comprendre si les réponses ne sont pas à ma portée ? Quelle impuissance et sensation d’échec par rapport à la vie, à l’humanité, au rêve ! Quelle déception par rapport à celui qu’on a un jour aimé, qu’on aime toujours d'ailleurs, malgré tout… Hélas !

-Kamra Malka-

mercredi 15 mai 2013

Saudades...




Et dans ce recoin où tout était amour et sentiments
On y trouve aujourd’hui désordre et regrets
Nostalgie de tout ce qui n’a même pas été
Transformant le silence en folie
Et puis en larmes

Attention, amour, pour qu’elles ne deviennent pas colère !
Ne sombres pas la beauté de ton âme
Par la méprise ou l’indifférence
Cela te ferait moins humain et moins digne
De toutes formes d’amour

En recherche de réponses et de vérité
En te désirant et en t’aimant
Mes doutes se sont scellés
Je t’ai aimé peut-être encore plus
Et sans réponses je suis devenue bandit

Mon délit : t’aimer au-delà de l’amour

-Kamra Malka-

mardi 14 mai 2013


Mon cher Olivier C., 

Ça fait quelques jours que je n’ai pas de tes nouvelles. Cela me serre un peu le cœur, mais je dois me contenter à imaginer et à souhaiter que tout vas bien, que tu vas bien. Depuis quelques jours je passe des moments d’introspection, de grisaille et de solitude. Mais attention, ce n’est pas que je me plains – loin de là –, ces moments sont aussi importants pour la connaissance de nous-même et de rénovation spirituelle.

Depuis mon enfance j’ai toujours eu du mal à accepter les choses dont je ne comprenais pas. Au début les réponses étaient plus faciles et trouvables, comme pourquoi 2+2 = 4… Les questions ne se sont pourtant jamais arrêtées et, au contraire, elles se sont chaque fois plus complexifiées. Et quand ces doutes se joignent à des ressentis et des désirs, l’acceptation est encore plus difficile ! Exemple : parce que je voudrais un monde plus juste, j’ai du mal à accepter les inégalités.

Peut-être c’est un peu ce qui s’est passé entre nous. Bien que notre histoire m’ait fait du mal, elle m’a aussi fait beaucoup du bien. Et parce que je te crois au fond de toi une très belle personne (même si je ne comprends encore pas quelques attitudes – tu dois avoir certainement tes raisons), parce que nous avons vécu des bons moments ensemble ; et que nos âmes se sont rencontrées quelque part, dans un espace de temps qui est peut-être déjà passé ; je ne pourrais jamais t’haïr ou t’être indifférente.

Ainsi, dans ce mon refuge, dans ce mon espace poétique et illusoire, parce que l’écriture a toujours été ma thérapie et ma plus fidèle amie, je continuerai peut-être à te rencontrer, en pensée et en vers. C’est où je pose mes espoirs et mes désirs, mes rêves, parfois aussi mes chagrins et mes inquiétudes, pour pouvoir ensuite retourner à la vie réel, ré-énergisée et finir mon travail.

Une autre thérapie, que tu connais bien, c’est la lecture. Je viens de passer de nouveau à la bibliothèque à la recherche de « Les Lisières » d’Olivier Adam, dont tu m’avais parlé. Encore une fois je ne l’avais pas trouvé, mais je dois maintenant une tablette de chocolat noir à la documentaliste qui l’a trouvé pour moi. A mon tour de t’indiquer un roman, le dernier que j’ai lu : « L’accordeur de silences » de Mia Couto. Je l’adore !

Une belle et tranquille semaine à toi !

Je t’embrasse,

Kamra Malka

L'indifférence...


"L'indifférence est une paralysie de l'âme".
(Anton Tcheckov)

"Le pire de tous les états de l'âme est l'indifférence".
(Félicité de Lamennais)

"Le désir est la moitié de la vie. L'indifférence est la moitié de la mort".
(Khalil Gibran)

"Tout amour est respectable [...]"
(Lucie Faure)

samedi 11 mai 2013

Pardonne-moi de t’avoir aimé au-delà de ma lucidité

     

Et dans cette confusion de sentiments et de révélations, ne parlions-nous pas le même langage ? Comment se peut-il que nos âmes se touchent que dans une dimension immatérielle ? Je ne veux pas te juger, parce que je comprends que tu dois avoir tes raisons, mais pourquoi ne pas être comme ton « essence » et ne m’être pas si indifférent ? Ce n’est pas ton essence qui avait dit que « le mal du monde réside dans le fait que l'on ne veut pas comprendre "l'autre", l'écouter, le respecter » ? Alors pourquoi ce silence, ce manque d’attitude qui me tuent si lentement ? Bien évidemment je n’insisterai pas, mais mon cœur serait plus léger si on pourrait se parler et se comprendre, et donc se respecter dans les doses nécessaires. 


Peut-être, dans ce manque et besoin de compréhension de nous deux, de ma part, je n’ai pas su non plus te respecter. Suis-je devenue une mauvaise personne, à travers toutes ces doutes et inquiétudes qui chamboulent ma tête ? Aurais-je été moins humaine et plus égoïste pour t’aimer trop et te désirer à la folie ? Et maintenant que tu connais peut-être un peu plus de mon essence, m’en veux-tu pour toutes mes fantaisies et folies ? Aujourd’hui je meurs, c’est vrai, avec une balle en plein cœur, mais j’irai encore renaître. Cette fois-ci bien plus forte et rayonnante, puisque s’ils me restent d’autres vies, c’est la joie et le bonheur que je veux cultiver et faire fleurir ! Pardonne-moi de t’avoir aimé au-delà de ma lucidité. Pardonne-moi d'avoir cru que nous pourrions encore nous faire heureux.

Kamra Malka

Une balle en plein cœur!



Si ici je suis renée pour pouvoir survivre, dans l’amour et dans la découverte de moi-même, aujourd’hui je meurs à nouveau. Ce matin, avant d’être touchée, j’étais peut-être la plus rayonnante et la plus heureuse créature de ce monde. La balle m’a pourtant touché en plein cœur. Je meurs encore lentement, c’est déjà pourtant inutile d’espérer et de désirer mes rêves… si « tout change tout le temps dans le monde », le cœur des hommes ne changera jamais, c’est toujours la même histoire qui recommencera…

Kamra Malka

Blessée et affolée par mon propre silence...



Peut-il que je me fasse blesser par mon propre silence ? Pourquoi insiste-t-il de parler, ce mon silence ? Il a peut-être bien raison, j’ai du mal à accepter tout ce qui est moche dans ce monde : l’indifférence, les injustices, le cœur des hommes… car le désir et l’espoir résident, c’est vrai, dans le « vouloir les changer ». Pour accepter et ne plus vouloir changer, faut-il devenir comme eux ?...

Au lieu de me donner des forces, mon silence me rend peut-être encore plus « malade », que ma folie arrive au « bord du gouffre ». Ce n’est pourtant pas mon silence qu’en ira chuter… Oliviers, au secours ! …

Kamra Malka

mardi 7 mai 2013

Et derrière tous ces mots tu ne me reconnais pas ?



Et derrière tous ces mots tu ne me reconnais pas ?
N’as-tu jamais donc connu mon âme, mon essence ?
Les évidences étaient pourtant partout… en tout…
Et en me voyant, reconnaîtras-tu mon âme,
ou seulement mon visage ?
Reconnaîtras-tu tout mon amour ?
Accepteras-tu enfin
que nous avons été faits l’un pour l’autre ?
Amour, mon amour…

Kamra Malka

lundi 6 mai 2013

Non, je ne suis possiblement pas un ange...



Non, je ne suis possiblement pas un ange, bien que j’aimerais l’être, pour ne te faire que du bien. Suis-je pourtant humaine, de chair et d’os ? Ou suis-je toute faite de poésie, de rêve et de sentiments ? Ce sont sans doute des sentiments et des rêves qui m’ont construit, mais pourrait tout cela se matérialiser ? Quelle est mon image ? Ai-je un visage ?…

Si je suis renée dans cet univers, et que tu m’entends à travers mes vers, c’est peut-être parce que j’ai réussi à me détacher de mon corps… M’avais-tu déjà regardé avec le cœur ? Sans s’accrocher à mon image ?... Si tu m’entends maintenant que je n’ai plus de visage, pour tout ce que je t’écris (et que cela te fait du bien), c’est parce que tu ne me connaissais vraiment pas. De cette méconnaissance, c’est quoi qui t’a fait peur ? Ma beauté, ma nationalité, ma langue ? Pourquoi nous ne pouvons pas nous entendre ? Maintenant que tu « découvres » mon silence, en quoi sommes-nous si différents comme tu m’insistais à dire, si je ne trouve que des points communs dans notre âme ? De quoi as-tu peur ?… Pardonne-moi, mon amour, mais cette histoire n’a toujours pas encore de fin…

Kamra Malka

jeudi 2 mai 2013

Amour,



Amour,

Pardonne-moi si ici je me cache, je me ‘silencie’ et je parle. C’est que j’ai besoin d’être une autre pour être moi-même. J’ai déchiré les lettres. En vain : le papier est resté intact. Seulement mon cœur s’est desséché, rompu. J’ai brûlé les cartes. En vain : les images sont restées indemnes. Seulement mes yeux se sont effondrés, engloutis.
Tout est encore là, mais nous ne pouvons simplement plus l’être, un seul à deux. Peut-être que l’amour, dans ce moment, soit encore tôt. Je voulais encore renaître  même si toutes les fois où je suis morte, bouche versée contre ta poitrine, ne m’ont pas donné le deuil. Parce que, de moi, dans toi je renaissais. Mais maintenant c’est autrement que je dois renaître  Parce que j’existe où je ne me connais pas, en attente de mon passé, désirant l’espoir de mon futur (où je te voulais présent). Et parce que si je t’ai construit pour que tu sois des mots dans mon corps, que je t’ai cherché nocturnement dans l’enrouement de ta chair – où je m’initie, m’annonce et me dénonce –, parce que tu sais pourquoi je viens, toi non plus, tu ne me connais pas. Je dois renaître autrement, pour que mes rêves, mon amour et mon existence puissent finalement fleurir. Si j’étais si lointaine c’est que je n’étais même pas vivante, autant que même mon silence n’a pas été capable de t’en parler. Il est encore le temps dont nous irons nous rencontrer.

Kamra Malka