Photo: Ilya Rashap
Et si tu me demandes si je t’aime
encore, mon orgueil – cette insolence qui ne devrait pas exister au sein de mon
cœur mais que j’ai dû cultiver pour pouvoir survivre face à ton indifférence –
te dira que non, peut-être. Pourtant tous le savent, et pour plus que je veule
ouvrir les portes de mon cœur à nouveau à d’autres horizons, je ne peux pas les
tromper, ni à moi-même d’ailleurs. Si, je t’aime encore et toujours… Le temps s’en
chargera, n’est-ce pas ? Quelle ambiguïté vouloir revenir au passé,
vouloir vivre et avoir besoin de ce temps présent et, en même temps, vouloir qu’il
passe vite le temps pour recommencer ! Et ainsi j’occupe mes journées par
ce travail (qui me peine), sans d’autres pauses que non pas ce mon monde illusoire,
où contradictoirement je m’envole dans tes bras. C’est une partie de mon âme
qui ne peut qu’être en paix dans ta compagnie. Et ainsi elle se transporte
jusqu’à une autre partie de ton âme, celle qui la complète…
-Kamra Malka-
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