lundi 26 août 2013


"Et Pourquoi Pas ?, Un Peu de Toi, beaucoup
                  d'Espérance et du T'EM T'EM à la folie... ?"

Et pourquoi pas ?







Le cadeau de l'ombre

Photo : Monique

J’ai embrassé quelques fois l’ombre, c’est vrai. Mais c’était pour découvrir que je vis dans un plan divin, si important et si vital pour ma propre évolution comme pour l’évolution de l’humanité. Ainsi comme une fleur de Lotus naît dans la boue, nous avons besoin d’honorer aussi les parties les plus sombres de nous-mêmes, et aussi nos expériences les plus douloureuses, parce qu’elles nous permettent de retrouver notre plus belle renaissance.
Nous avons parfois besoin d’un passé turbulent et boueux, de la saleté de la vie humaine – de la combinaison de chaque blessure, chagrin, perte et ou désir non réalisé, mélangée avec chaque joie, succès et bénédiction, pour nous donner de la sagesse, de la perspective et nous conduire à rentrer dans la plus magnifique expression de nous-même. C’est celui-ci le cadeau de l’ombre !
Mon esprit me dit que le mal est mauvais, que le bien est bon, et que jamais nous pouvons être tout ce que nous avons rêvé. Mais, si mon ombre pouvait me parler, elle me dirait le contraire. Elle me dirait que la lumière la plus radieuse seulement peut briller quand nous avons accepté l’obscurité. Elle me calme en m’apprenant qu’il y a de la sagesse dans chaque blessure. Elle me montre que la vie est un voyage magique pour faire la paix aussi avec l’humanité comme avec ma propre divinité. L’ombre me dirait que nous méritons plus, que nous sommes importants, que nous sommes plus de ce que nous pouvons rêver et qu’il y a toujours de la lumière à la fin du tunnel.
Il faut avoir confiance que si nous faisons tout ce qui est nécessaire pour nettoyer le passé et assumer notre souffrance, nous trouverons nos bénéfices particuliers, l’or dans l’obscurité. Si nous donnons de l’opportunité à l’Univers, il nous donnera plus de ce que nous pouvons imaginer. Chaque personne vient au monde avec une mission différente, et c’est à nous de la jouer. A partir de cette perspective, après avoir embrassé mon ombre, je m’aperçois que tous les événements de mon passé m’ont donné l’opportunité d’apprendre, de grandir, de changer et d’explorer.

-Kamra Malka-

vendredi 23 août 2013


« Si seulement tu savais
   L’importance d’aimer
    Alors l’univers arrêterait de s’enfuir
     Et reviendrait te chercher
      Parce que au commencement
       Au commencement
        Nous ne faisions qu’un! »

(Le Souffleur de Sons)

jeudi 22 août 2013

Renaissance

     
Photo: tomeda


     Au fond, ce n’est pas vraiment important de savoir d’où je viens ou où je suis, mais plutôt où je veux aller et où je peux arriver, et aucun vent n’est favorable quand je ne sais pas où je veux y aller. Et la liberté c’est justement quand je prends conscience que je suis l’auteur de ma propre existence, en assumant les choix que j’ai fait, et ceux que j’ai laissé de faire. En me laissant mourir pour renaître.

     Il n’y a pas ce qui passe, il n’y a pas celui qui passe, il y a seulement un passage, et la tristesse m’aide à vivre le deuil, laissant mourir, laissant partir, pour pouvoir renaître. Le problème c’est que tous veulent renaître, mais personne ne veut mourir. Il faut être capable autant de célébrer l’existence avec la joie de vivre, de danser la vie, mais aussi avec ce qui nous rend plus humains, que c’est l’être capable de pleurer. Nous ne naissons pas humains, nous devenons humains ! Je pense en ce que je vis en ces moments, dans ma naissance, me prendre dans mes bras, prendre cette vie, ce mystère, cette innocence, ce potentiel. C’est quelque chose qui m’apporte une contemplation, un moment dédié, une dévotion, une tonalité spirituelle, un nouvel apprentissage, un nouveau regard, une voix silencieuse, un pas vif et un chemin simple. D’une stupéfaction inépuisable qui peut m’enchanter et qui peut propulser les voies interminables qui projettent ma vie, mon regard devant moi-même. Avec tout ce que je découvre et que j’apprends à sentir, j’ai aujourd’hui envie de vous dire combien c’est bien de vous aimer et de vous avoir rencontré, que même si nous restons distants et en silence, je sais que nos cœurs seront pour toujours entrelacés. Cela me porte du bonheur surtout dans ce moment, dans cette nouvelle naissance, cette résurgence, ce « revenir à revoir ».

     Qu’ils se passent les jours, les heures, les mois et les années, qu’ils mûrissent les illusions de la vie, et qu’elle poursuive toujours divisée entre compensations et mésaventures. Et que ma chair étant aussi plus mûre, je puisse vaincre les obstacles de la vie ou les pertes, mieux de que prendre tout par vaincu. Que je veuille d'abord la venture que l’aventure, dans la mesure où la tempe se blanchisse et devienne tendre la fibre qui était dure. Et avec tout cela j’apprends à honorer la réalité comme elle est, découvrant qu’elle est contradictoire, qu’elle a des dimensions aussi de sombre, de violence  de déstructuration. Et que ceci est partie de l’être humain et est partie de la réalité. Mais que simultanément il existe aussi la dimension de l’ordre, de la beauté, de la grâce, de la bonté, de l’amour et du soin. Parce que les problèmes peuvent être guéris par la vie elle-même, parce que normalement la vie guérit la vie.

     En assumant avec honneur cette réalité, je laisse d’avoir peur de la dimension de l’ombre et j’embrasse avec joie la dimension de la lumière qui mène vers moi. Équilibrer ces deux dimensions pour naviguer dans la vie avec souveraineté, sans succomber l’ombre, mais aussi sans me magnifier seulement avec la lumière. J’essaye d’apprendre à assumer tout cela avec humilité, avec légèreté et avec sérénité. Et le résultat de tout cela c’est la liberté, la mienne et aussi votre liberté intérieur. Et cette liberté n’a pas de prix. Et son autre nom c’est le BONHEUR. Merci à vous qu’aujourd’hui font partie de mon monde qui se construit loin, mais dedans et avec vous !

                                     -Kamra Malka-

vendredi 16 août 2013

La fureur des dieux

Photo : Detlef Koertge

Les dieux jamais ne me pardonneront. Ainsi comme Miguel, Louis, Benoît ou Tony… Car à toi j’ai construit un piédestal parsemé de rêves, au-delà des cieux, dans les courbes tordues de mon destin, in absentia du temps, dans mon désert. Devant toi, mon cœur, à genoux, s’exhausse en Soleil. Ma prière si singulière, c’est le silence de ton nom. Et toute mon âme, à toi, j’ai offert ; pour t’aimer au-delà de la frontière de la vie, à la lisière du monde et sous la fureur des dieux, dans l’intime désert de ce que tu es.


lundi 12 août 2013

Ce qui change


Oui, je changerai de vie, ainsi comme changent les mois, les jours, les heures… Mais je ne peux pas changer le cœur ! La motivation… oui, ça se change aussi. Lui, le même têtu, insistant, orgueilleux. Moi, presque pareil… têtue, insistante, accordante.  Je l’aimerai toujours. Il refusera toujours. Les sentiments sont les seules choses que personne ne me peut voler. Et il faut toujours garder les bons sentiments. Non, je ne perds rien. Je changerai seulement de vie. Et c’est peut-être mieux comme ça…

-Kamra Malka-

samedi 10 août 2013

L'art d'aimer




En n’ayant plus de réponse,
Ni de vie, ou quelques restes de rêves
Dans ces tes yeux si jolis,
Demain je m’en irai
A l’autre côté du monde
Où je renaitrai et j’apprendrai plus
Sur qui je suis vraiment.

Parce que de moi, toi non plus
Tu ne connais pas
Et si même toujours ici je t’écris
Je vois que tu n’en sais rien
Ou peut-être encore moins
Et peut-être ne plus jamais
Tu me reconnaitras.

Je suis être distant
Pont entre un passé épargnant
Rosée au bout de mes rêves
Âme qui ne t’oublie
Je suis aussi chemin futur
Long, lent, parfois même détournement
Et quoiqu’imparfait, avec cet amour vers toi
Je le trace encore, dans les sentiers mûrs
De mon illusion.

Je veux seulement que tu lises mes vers
Et que tu saches que j’existe.
Et que tu ne méprises pas mon amour
Ou alors le rien que je suis.

Alors sers-toi de mes poèmes
En plateau grossier et sans couverts
Les vers nécessitent d’être savourés avec les doigts.
Et pardonne-moi l’inconséquence
De chercher dans l’indicible du sol de ton intellect
La sève éternelle, inépuisable…
Pour les racines de mon propre cœur !

Et en n’ayant pas de fin tout cet amour,
Mais encore plus de vie et de rêves,
D’espoirs et de désirs
Dans mon cœur aussi joli,
Après-demain je reviendrai
Pour retrouver les nouveaux rêves
Dans tes yeux profonds
Ce jour-là, après toutes les tempêtes,
M’accorderas-tu un petit moment,
Rien que pour une pause-café ?


-Kamra Malka-

jeudi 8 août 2013

Mon âme


Mon âme a encore un peu de mon enfance, c’est vrai. Elle courre les pieds nus, elle s’habille de ses propres désirs et pour elle tout peut arriver : il n’y a pas d’impossible ! Elle cherche ses propres rêves et elle est bien plus courageuse, même si elle fait ce qui serait peut-être interdit. Ses yeux enfantins ne voient pas les limites que nous nous imposons. Ah, mon âme ! Elle est beaucoup plus libre et oiseau ! Elle est beaucoup plus heureuse ! Ah, mon âme, ramène-moi auprès de toi, que c’est toi, simplement, qu’il aime : seulement mon âme et mon essence, non pas moi, non pas ma « personne »… Ah, mon âme, porte moi dans tes bras, que tu es infiniment plus grande que moi !

-Kamra Malka-

Vol en Montgolfière - la poésie est dans le cœur, dans l'air !


mardi 6 août 2013

Parle-moi, bordel!

Photo : Ballerina Project

Et maintenant que tu m’as remplis le monde, mon monde, d’espoirs et de désirs, que mon âme ne tient qu’à ton propre âme, que nos corps, enlacés et ivres d’amour et de bonheur, en ont été témoins, que ma chair ne se complète qu’avec tes doigts, que mon nom ne s’allume que dans ta bouche et que mon rêve n’appartient qu’à toi ; comment peux-tu simplement prétendre disparaître et ne pas s’importer ? Comment peux-tu, imperturbable, simplement enlever mon sol, couper mes ailes ? Moi, qui pour toi ai donné voix à mes mains, qui ai ouvert les bourgeons du temps, ai dépouillé le monde et ai pensé que tout était en nous… Pourquoi donc toute cette méprise, tout ce silence sans voix ? Mérite-je vraiment ? Je ne suis pas si sauvage, mon amour, à point de te sauter dessus. Je n’irai pas te mordre, mon Olive. Je n’oserai jamais te faire du mal. Dans cette douce déception, de t’aimer sans rien avoir, après toute complicité, ne m’accorderais-tu même pas un petit sourire ? Tu t’importes, je sais… alors fais-moi simplement comprendre, parle-moi, bordel !

-Kamra Malka-

Pensée complexe et Edgar Morin


« […] la pensée complexe n’est pas réservée à une caste de philosophes ou de scientifiques. Elle concerne chaque personne, chaque citoyen soumis au risque d’erreur et d’illusion, incapable de relier les connaissances séparées, impuissant face aux problèmes fondamentaux et globaux. Elle concerne notre vie quotidienne, nos relations avec autrui. Chacun porte en soi sa propre complexité, qu’il pourrait reconnaître, et chacun rencontre à tout moment important de sa vie des défis de complexité. La pensée complexe peut aider chacun à surmonter la barbarie de la connaissance qui est non seulement illusion ou erreur, mais morcellement et cloisonnement ».

(Edgar Morin, in : "Mon Chemin")

Le respect

Photo : Fitra Pranadjaja

         Suis-je beaucoup trop de poésie pour pouvoir être réalité dans tes rêves ? Si je respecte ton silence, ton absence, ta fragilité... respecteras-tu la mienne? Respecteras-tu tout mon amour ? Plus j'essaie de partir, moins je te comprends... plus je m'effondre...

-Kamra Malka-

lundi 5 août 2013

Les rêves

Photo : Fotostudio kreativpixel

Comme dit ma bien aimée sœur, « il y a des rêves qui, d’avoir tellement de beauté, tellement de poésie, simplement, ne nous laissent pas dormir »… Voilà donc l’explication de mes insomnies… Dans un premier temps, avant de dormir. Et puis, dans un dernier temps, avant de me réveiller. C’est que mon âme est tellement à l’aise et heureuse en compagnie de ton âme, lorsque mon corps dors, seul moment où elle retrouve toute la liberté dont je l’ai privé pendant la journée, qu’elle ne veut pas non plus me laisser réveiller… Elle ne veut pas « dormir », ni être réprimée. Ah, si tu savais combien de beauté et de poésie ont mes rêves !…

-Kamra Malka-

Le monstre que je suis

Photo: final toto

Malgré mon sourire et ma beauté, il ne semble que je suis ombre et obscurité. Serais-je une mauvaise personne ?… Quand je lui ai regardé au fond des yeux dans cet après-midi gris et que je n’ai vu qu’une forêt morte, des arbres sans vie, j’ai su que je mentais. Mentirais-je pourtant à lui, à moi-même, ou à tous les deux ? Si quelques fois je lui ai jugé lâche, dépourvu de toute envie de vouloir nous comprendre, de vouloir aimer… ce n’était qu’à moi qu’il fallait regarder. Ce jour-là, quand j’ai regardé ses yeux, c’est mon propre reflet que j’ai vu. C’était moi cet être abject, lâche, confus… ! Avant ce moment, c’est moi qui n’ai pas su aimer, c’est moi qui n’ai pas su choisir et affirmer mes choix, c’est moi qui ai menti de ne pas l’aimer pour ne savoir pas raconter toute mon histoire. Si, j’ai menti à tous les deux, à lui et, surtout, à moi-même. Je ne suis qu’un être ignoble, lâche et dangereux ! Son regard vide, ce jour-là, n’était qu’un abandon. Oui, c’est par moi-même que je me suis perdue. En tout cas la vie nous apprend, il ne faut surtout pas mentir à soi-même, et j’espère, seulement, ne plus être ce monstre, indécis et lâche, que je suis.

-Kamra Malka-

dimanche 4 août 2013

Anxiété de l'âme

Photo : Leszek Paradowski

Mon âme bouillonne, elle saute ici dedans. Il n’y a pas de doutes qu’elle veut sortir, s’enfuir… mais je ne doute pas non plus qu’elle volerait tout près de toi. C’est pourquoi, même si je ne voulais pas la punir, je l’emprisonne ici, tout près de moi, bien attachée aux mots même de ma thèse. C’est dans ces pages que nous devons rester concentrées. Tu es pourtant en tout et partout… Il n’y a moindre chose dans cet univers où tu n’y es pas. Mais je sais que je ne peux pas, j’ai bien promis de me taire… Comment être et vouloir être oiseau libre si je ne fais qu’enfermer ma propre âme loin d’où elle voulait y être : tout près de toi ? Si je passe par folle ou insistante, pénible, c’est parce que ces vers sont encore les seuls moyens de verser toute anxiété de mon âme…

-Kamra Malka-

samedi 3 août 2013

pour toi...


"Pour toi j'ai créé tous les mots
et tous m'ont manqué
dans la minute où j'ai taillé 
la saveur du toujours". 

(Mia Couto, dans le poème "Pour toi", traduction mienne)

jeudi 1 août 2013

Bonnes vacances !




Photo : Stephen M. Katz

Bonnes vacances, mon ami, mon amour
Que si je ne fais plus de détours pour dire que je t’aime
C’est ton bonheur qui importe
Que si j’ai plutôt envie de passer ces moments à tes côtés
Ce n’est pas qu’à moi de choisir
Loin ou proche, emprisonnée dans ce mon monde poétique,
Je n’ouvrirai pas les fenêtres à ta rencontre,
Je ne te ferai pas signe, je ne te parlerai pas
Pour te laisser libre, oiseau aussi rare
Qui demeurera pour toujours dans mon cœur
Sois alors seulement bien heureux,
C’est mon dernier souhait.
Je t’aime, mon menino !

-Kamra Malka-

Prière


 
Photo : Krzysztof Kryza

Et pourquoi, mon Dieu, c’est encore lui que j’aime ? Pourquoi, à chaque fois que je ferme mes yeux, il n’y a que lui qui illumine mes pensées ? Délivre-moi, bon Dieu, de cet envoûtement ! Que si je ne l’oublie, mon bon Dieu, et que lui (en m’aimant, peut-être ?) m’ignore, j’atteindrai la folie incurable, son degré le plus haut, où je ne serai que corps sans âme ni rêves, sans espoirs ni désirs, incapable d’aimer à nouveau. Délivre-moi, bon Dieu, de cet amour écœurant ! Que je veux continuer oiseau libre, que je veux encore être une grande productrice. Productrice de sourires !
-Kamra Malka-