Photo : Krzysztof Kryza
Et pourquoi, mon
Dieu, c’est encore lui que j’aime ? Pourquoi, à chaque fois que je ferme
mes yeux, il n’y a que lui qui illumine mes pensées ? Délivre-moi, bon
Dieu, de cet envoûtement ! Que si je ne l’oublie, mon bon Dieu, et que lui
(en m’aimant, peut-être ?) m’ignore, j’atteindrai la folie incurable, son
degré le plus haut, où je ne serai que corps sans âme ni rêves, sans espoirs ni
désirs, incapable d’aimer à nouveau. Délivre-moi, bon Dieu, de cet amour
écœurant ! Que je veux continuer oiseau libre, que je veux encore être une grande
productrice. Productrice de sourires !
-Kamra Malka-
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