Photo : Ballerina Project
Et maintenant que tu m’as remplis le
monde, mon monde, d’espoirs et de désirs, que mon âme ne tient qu’à ton propre
âme, que nos corps, enlacés et ivres d’amour et de bonheur, en ont été témoins, que
ma chair ne se complète qu’avec tes doigts, que mon nom ne s’allume que dans ta
bouche et que mon rêve n’appartient qu’à toi ; comment peux-tu simplement prétendre
disparaître et ne pas s’importer ? Comment peux-tu, imperturbable, simplement
enlever mon sol, couper mes ailes ? Moi, qui pour toi ai donné voix à mes
mains, qui ai ouvert les bourgeons du temps, ai dépouillé le monde et ai pensé
que tout était en nous… Pourquoi donc toute cette méprise, tout ce silence sans
voix ? Mérite-je vraiment ? Je ne suis pas si sauvage, mon amour, à
point de te sauter dessus. Je
n’irai pas te mordre, mon Olive. Je n’oserai jamais te faire du mal. Dans
cette douce déception, de t’aimer sans rien avoir, après toute complicité, ne m’accorderais-tu
même pas un petit sourire ? Tu t’importes, je sais… alors fais-moi
simplement comprendre, parle-moi, bordel !
-Kamra Malka-
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire