mardi 30 juillet 2013

Obsession

Photo : Dmitry Kuznetsov

_ Soulève-toi, gamine !
Qu’une obsession, faite d’amour ou de poésie,
Qu’importe ! …, ne te fera pas héroïne !
Que même si tes sentiments sont purs, ils t’anesthésient !
Absurde, encore, est d’aimer celui qui ne le mérite !
Noies-tu plutôt dans un Vrai poème
Que si la maladie est l’amour ou la « fougassite »
Quimporte ! C’est encore un autre qui t’Aime !


-Kamra Malka-

dimanche 28 juillet 2013

forever

Photo : Jan Hermans

Cause you’re my dream, not my problem, you’ll stay forever.

-Kamra Malka-

Depuis bien longtemps je ne peux jamais t’oublier…


Loin de ton regard, ici je me tais. Pourquoi devrais-je encore t’écrire si mes vers se éparpillent, se éraflent, avant même de toucher tes doigts ? Ils ne toucheront jamais ton cœur. Dis-moi que tu as trouvé un nouvel amour, que tu m’apprécies encore, que nous pouvons rester des amis, même si distants ou perdus dans nos silences. Si j’écris toujours, loin de tous et de tout, même si maintenant de toi je me cache, il ne s’agit pas d’un chagrin d’amour, juste d’un amour, démesuré, infini, perdu… c’est tout. C’est que je ne réussis pas à trouver ta formule… Depuis bien longtemps je ne peux jamais t’oublier…

-Kamra Malka-

Pour exister


Et si tous les mots ont parcouru le temps pour te trouver, dans tes heures de repos, ce n’est pas le harcèlement qui te fouine. C’est que je n’existe que dans ton silence. Des fois je suis le vide, ignorée, dans ta présence ; d’autres je suis amour, infini, démesuré, saudades… dans ton absence. C’est dans tes yeux que je nais, sauvage, inconnue, gamine, ou même femme. "Je ne suis qu’un nom, qui ne s’allume que dans ta bouche".

-Kamra Malka-

Je t'aime

Photo : yudiecesi

Je t’aime, menino. Toujours. N’aie pourtant pas de haine, ni d’impatience ou encore moins même de pitié. Parce que c’est autrement que je t’aime. Et si je le dis, encore, c’est seulement pour que ce soit clair, et pas de tout par insistance de mon cœur. Il n’y a aucune rancœur et toute forme de chagrin est déjà disparue. Les désirs ne sont plus les mêmes. Et si je ne veux plus te parler ou te voir, c’est seulement pour réhabituer mon cœur, qui va toujours dans un rythme plus lent, comme tu l’as bien déjà vu le faire. Serons-nous de nouveau des amis après que mon cœur se posera ? Mon menino ami, je te conseil simplement d’adoucir tes pas, bien que de vivre avec intensité, pour que le nouveau amour y reste, si ainsi tu le souhaiteras. Je t’aime et je te veux loin. Je t’aime et je te veux heureux.

-Kamra Malka-

jeudi 25 juillet 2013

Photo : Buffo

« Entends-tu ce bruissement ? C’est tout ce que je voulais te dire ».


(Ana Ristovic)
Photo : Serge Filimonov

      « quand je plonge mes yeux dans les tiens
je vois l’aube profonde
je vois l’hier ancien
je vois ce que jignore 
et je sens que passe l’univers
entre tes yeux et moi »


(Adonis)

Le silence

Photo : dorothée rapp

Et toutes les vraies conversations que nous avons eu, où l’on s’est presque entendu, ne se sont passées, en fait, que dans ma tête, en rêves ou en imagination. Aurait-il aussi, dans sa tête, imaginé ces conversations ? Ce n’est pas sa faute, ni la mienne, si nous n’avons pas pu nous comprendre. Pour deux âmes comme les nôtres, qui se parlent le plus souvent à travers le silence, les ressentis sont les plus fortes conversations. Et si, à un moment donné, ils se sont mélangés avec les doutes, les peurs ou même la folie, ils se sont sans doute transformés. Et, sans mots capables de les conforter, ils ont ainsi proféré, sans choix, la fin de notre belle histoire d’amour.

-Kamra Malka-

mercredi 24 juillet 2013

Tableaux d'art



C’est plus fort que moi, tous ces mots que j’écris. Ils sortent sans que j’aie total contrôle. C’est plus qu’une envie, c’est un besoin presque écœurant. Et ainsi je tâche non simplement le passé, mais le présent et aussi l’avenir. Si l’on s’utilise des photographies pour enregistrer des belles images, pourquoi ne pourrais-je pas jouir des mots et des poèmes pour garder des beaux moments d’amour ? Et si je le cristallise dans ces vers qui dessinent mon carnet, c’est parce que certainement tu as été cible de mes plus forts sentiments. Peu importe combien tu m’as oublié ou combien notre amour s’est périmé, ces tâches de poésie dessineront des vrais tableaux d’art, si non pas pour nous souvenir de cet amour, pour inspirer, qui sait, d’autres amoureux.

-Kamra Malka-

mardi 23 juillet 2013

Est-ce grave, Docteur ?


_ Bonjour, Docteur ! Je suis venue parce que je dois être malade. Je ne trouve pas d’explications… Hier soir j’étais en train d’écrire une lettre, mais une lettre formelle, liée à mes études, ces trucs bureaucratiques qu’on doit faire quand on finit une thèse. Rien à voir ! Et, soudainement, j’ai pensé à lui, dans son sourire et son regard amoureux, de sa voix et ses mains me demandant souvent des caresses… Et puis de son rire après un jeu de silences et de langage de corps. J’ai arrêté les bureaucraties et j’ai commencé tout de suite à écrire un poème, Docteur ! Un poème ! Est-ce grave, Docteur ?
Et la nuit, je voulais dormir, j’avais sommeil même. Mais ça a suffi de poser ma tête sur l’oreiller que le sommeil a disparu, évaporé ! J’ai pris donc le bouquin à côté, un roman de Mia Couto. Mais sur la deuxième page je me suis rendue compte que ce n’était pas le roman que je lisais, c’était son corps fluet, ses lèvres doux et son regard vif que je lisais ! Mais je ne voulais pas, Docteur, je voulais seulement retrouver mon sommeil. D’un coup, je n’arrivais même plus à dormir ! Parce que je ne l’aime même plus, Docteur. Parce que tout cela, Docteur, tout cela n’existe plus. Même lui, il n’existe plus ! Eh ben, tout au moins comme je lui avais connu avant. Et si je le vois aujourd’hui, plus rien ne m’attire vers lui, Docteur. Son regard et son sourire n’ont plus d’éclat, n’ont plus de vie. C’est comme s’il était mort pour moi, vous comprenez, Docteur ? Mais son fantôme m’apparaît encore et quand j’attends le moins. C’est peut-être un curé qu’il fallait aller voir ? Ah, Docteur, même dans mes rêves il y est. Alors, peu importe l’heure ou l’endroit où je suis, je me mets soudainement à écrire sur ces conneries, des poèmes, Docteur ! Et ça fait des mois, des mois, Docteur, que cela m’arrive ! Il n’existe pas une maladie de poème, un disfonctionnement quelque part ? Est-ce dégénérative, Docteur ? Est-ce grave ?

-Kamra Malka-

Lumière

Photo : Philomena Famulok chat noir

Encore que je t’aime, toujours, et que « j’ai éteint les étoiles et je t’ai écrit en silence »[1], c’est le moment pour un nouveau temps, où les lumières de mon destin cohabiteront (obligatoirement !) dans tout autre univers en dehors de ton corps.
-Kamra Malka-



[1] Pelin Özer

lundi 22 juillet 2013

Ni espoirs, ni désirs...

Photo : Martin Marcisovsky

Il avait décrété, dans son cœur et dans sa vie, la mort de tout sentiment capable de lier leurs corps ou leurs âmes. Ni amour, ni haine. De cette loi, ni regards ni paroles ne devraient se croiser. Il restait donc toujours muet et immobile dans sa présence, comme un corps sans vie, comme une âme sans rêves. Ni désirs, ni espoirs. Ne serait-ce que pour éviter toute sorte de trébuchement dans son cœur. Parce que quand les regards se croisent, le silence parle, ou presque, en allumant un petit quelque chose au fond de leurs poitrines. Pour elle, pleine de rêves et des désirs, ce fut sa propre mort. Plus jamais ils s’aimeront, toute envie est disparue, faute de vouloir se comprendre.

-Kamra Malka-

dimanche 21 juillet 2013

Maria Metade

Photo : Young David 

« Je n’ai jamais voulu. Ni prou, ni partie. Je n’ai jamais été moi, ni dona, ni dame. Je suis toujours restée entre le milieu et la moitié. Je n’ai jamais dépassé les mi-chemins, les mi-désirs, la mi-saudade. D’où mon nom : Maria Metade, Marie Moitié.

Si une voix de mâle m’avait invoquée. Si le désir de quelqu’un m’avait soustraite à l’absence. Si, au moins, j’étais tombée sur un homme entier, une personne finie. Mais non, il m’est revenu la moitié d’un homme. On dit en langue tournée : ma chère moitié. Eh bien celui-là, ni mien, ni cher. Et s’il n’était qu’une moitié, il serait tout entier un semimâle, il n’y aurait pas que sa chair. Pour que tous deux fussions un couple, il nous aurait fallu, enfin, être quatre ».

(Mia Couto, dans le livre « Le fil des missangas »)

samedi 20 juillet 2013

Métamorphose

Photo : Guro Storskjaer

Une heure onze pile. Comme d’habitude, je n’arrive pas à dormir. Mon esprit commence pourtant à déconnecter. Les désirs et les espoirs sont tellement faibles au fond de mon cœur. Je sens comme si j’allais mourir  Mais il ne s’agit, en fait, d’une métamorphose. Je ne débranche, en effet, que de sa vie, de son monde, non pas de la vie elle-même. Si je croyais ne pouvoir trouver la lumière qu’à ses côtés, j’en avais évidemment grand tort. Faute de ma propre âme, la pauvre, qui s’est mise à aimer démesurément. Je renais et je suis finalement libre ! Ah, comme un oiseau libre j’ouvrirai les bonnes fenêtres ! Celles du passé, à cette heure précise, sont déjà toutes fermées !

-Kamra Malka-

Feu de circulation


Photo : Rarindra Prakarsa

Son regard fatigué, ses yeux tristes à regarder dans les fenêtres des voitures, à demander un « petit quelque chose », sous la chaleur ou le froid, été ou hiver, me croisent depuis toujours dès que j’habite au nord de la ville. Et cela me casse le cœur. Il mal se tient sur ses jambes. Les douleurs et les batailles de sa vie sont estampées sur les rugosités de sa peau, dans ses yeux tristes et dans son corps harassé. Je n’ai souvent rien à lui offrir, parfois un petit sourire ou un silence imputé, parfois le pain ou l’eau que je venais d’acheter à moi-même. Pourquoi est-il toujours là ? Est-il vraiment nécessaire ? N’a-t-il personne dans sa vie pour « s’occuper » de lui ? Ce serait encore lui à « s’occuper » de sa famille ? N’aurait-il pas de famille ? L’autre jour je n’avais que des fleurs dans ma voiture. Un peu soucieuse de ce qu’il pouvait en penser, de bon cœur, c’est tout que je lui ai offert, avec un petit sourire. Il m’a aussi souri et a pris les fleurs. Dans ses yeux, un éclat indéfini, un silence ému.

-Kamra Malka-

jeudi 18 juillet 2013

Indépendance

Photo : Bogdan Mocanu

Effectivement je ne comprends rien aux « relations homme/femme », c’est vrai que je ne suis pas de tout experte dans ce domaine. Mais pourquoi ne m’as-tu jamais dit ce que tu penses vraiment ? Apparemment, d’après tes mots, tu le sais très bien. Et c’était la seule chose que je te demandais, je n’ai jamais voulu mendier ton amour, jamais. Je voulais seulement que tu men parles. En tout cas, maintenant je m’en fous, je connais évidemment mes valeurs. Et, malgré les difficultés qui se posent à présent, je suis très heureuse et, malgré ton désamour, je te remercie énormément pour m’avoir apporté ce bonheur ! C’est bon, (je) on n’a pas besoin de toi.

-Kamra Malka-

Adiós!

Autant je suis adulte (la preuve est là dans mon corps), tant je me sens comme un enfant perdu, qui pleure dans la nuit. Ce n’est pas que je n’ai plus ton amour, celui ne m’intéresse plus, puisque tu n’as jamais voulu me comprendre. – Justement toi qui disais justement le contraire ! La solitude, en ces moments, me fait peur, certes. Pourtant j’attendais beaucoup plus de lumière dans ton cœur… Si je porte le fruit d’un « acte de pitié » et qu’aujourd’hui tu me tournes le dos (en me tâchant immature), tu n’as même rien compris de ce qui signifie la compassion… Ce n’est pas ton amour que j’attendais (même parce que je découvre un « menino-Olivier » que je ne connaissais même pas, et que je n’aime pas de tout d’ailleurs), mais un petit peu de patience et d’une autre forme d’amour, basée sur l’amitié, la compassion, la compréhension. Mais, au contraire de ce que tu puisses penser, je suis bien plus adulte (et humaine) et guerrière de ce que tu imagines ! Non, je n’ai pas besoin de toi, je ne serai plus jamais seule… Adiós!

-Kamra Malka-

La reconstruction

Photo : PhotographerNL

Oui mon amour, que je voudrais au moins ami, tu peux partir s’ainsi tu le veux, je ne t’embêterai plus ; même si je garderai pour toujours ton amour, qui se forme encore dans mon corps. Un amour beaucoup plus pur et profond, en fait, tellement fort, grand et puissant, qui me fera même, peut-être, « oublier » d’où il vient…

-Kamra Malka-

mercredi 17 juillet 2013

Les choix


Non, mon cher ami Oli, je ne te juge pas, pour moi tu seras toujours une personne incroyable ! C’est moi qui ai eu tort de t’aimer dans le mauvais temps, non pas pour la personne que tu es, mais pour la personne que je suis. Et si je pose autant de questions ou que je n’arrive pas à tout comprendre, face à ce ton silence, c’est qu’ils me restent quelques mauvais sentiments, de doutes… qui coincent ainsi mon cœur… : « que j’ai dû avoir fait pour une personne apparemment si belle m’être indifférente ? Suis-je une mauvaise personne ? »... Il ne faut peut-être pas essayer de comprendre, simplement accepter, quoique dans ma tête il faut toujours comprendre pour pouvoir accepter… Raisons pour mes souffrances ? … C’est peut-être pourquoi j’ai essayé de mentir à moi-même, de me donner la raison et de te mépriser si c’était le cas. Ce serait beaucoup plus facile !… Mais non ; je ne te juge pas, car je sais que tu as certainement tes raisons, tes discernements. Je voulais seulement que tu me les dises… Mais je comprends, car moi aussi j’aime le silence et je n’arrive pas à dire les choses. Mais c’est que ton silence me pénètre l’âme et ce n’est pas exactement ça qu’il me dit… Tant pis… Non, mon ami, je ne te juge pas, « parce que chacun sait de sa propre douleur et renonce. Une chose c’est de penser qu’on est sur le bon chemin, autre c’est de penser que c’est le seul chemin ». Tu as fait ton choix.

-Kamra Malka-

mardi 16 juillet 2013

Le meilleur bonheur

Photo : Taci

Je finirai ma mission actuelle et je partirai où les hommes cherchent d’espoir pour survivre dans une terre si aride, peu fructueuse, là où ils sont nés mais où ils ne trouvent pas des rêves. Ils n’ont peut-être même pas des rêves, ces pauvres créatures qui errent dans la misère pour survivre – bien que déjà morts dans leurs esprits – jour après jour. Je veux les ramener d’espoirs et un peu de sourires ! Je reporterai l’amour pour un avenir plus distant, car mon cœur (dans ce sens) aussi il s’est desséché. J’ai seulement besoin de m’éloigner ; et faire sourire d’autres yeux c’est effectivement le meilleur bonheur !

-Kamra Malka-

lundi 15 juillet 2013

Le dernier message

Photo : Patrizia Burra

Et si je t’efface de mon carnet de la vie,
Toutes ces traces de chagrin seraient-elles parties ?
Mais si ton âme vient encore dans mes rêves,
Comment, amour infâme, de mes pensées je t’enlève ?
Si je t’ai aimé un jour, tu as fait partie de mes plus beaux moments,
Mais maintenant ils deviennent lourds, tous ces sentiments
N’est-ce pas, amour stérile ?
Peut-être que les tempos des battements de nos cœurs
N’ont pas trouvé l’eurythmie de lorchestre du bonheur
Tu m’as aimé peut-être avant, et moi plutôt après
Toi Ad Libitum, moi Senza tempo
Comment donc trouver la bonne cadence
Pour orchestrer nos rêves ?
Comment encore t’aimer, si tous tes efforts
Ne font que me déstabiliser encore plus ?
Ce soir, je ne viens donc que pour te dire,
Amour vain, non, je ne t’aime plus…


-Kamra Malka-

Apprentissage

Photo : Andy Kämpf

Ce qui me fait le plus de mal au cœur ce n’est pas que tu ne sois pas là, mais cette méprise au sens de la vie, du partage, de l’amitié, de la compréhension, de la solidarité et du rêve. Et si tu t’en fous complètement, c’est bien vrai que nous sommes très différents et, ainsi, je ne peux qu’apprendre à te désaimer… au fond, tu n’as presque rien d’un oiseau rare… Hélas, tu n’en as jamais eu, ce n’était que cette ma mauvaise habitude de toujours croire et espérer la bonté et la lumière dans les cœurs des hommes… Je ne perds pourtant pas l’espoir, d’un jour, rencontrer quelqu’un comme lui, l’homme le plus beau de la planète ! Sois pourtant bien heureux, mon « menino », que tu apprendras un jour la vraie valeur de l’amitié et de la compassion, moi j’apprendrai le bonheur de l’indifférence : moi non plus je ne suis pas parfaite !

-Kamra Malka-

Les marques du passé

Photo : John Deakin

Un jour on se réveille et on se rend compte, après des années vécues, que la vie est faite de moments. Et ils restent là, empreints dans notre peau, dans chaque ride, grain de beauté ou gravés au fond de l’iris. Nous sommes tous des oiseaux. Libres ou emprisonnés, nous sommes peintres de ces nos propres moments dans la réalité vécue, chaque jour, jour après jour. Et si je ne réussis plus à te peindre dans mes plus belles journées, je ne veux pas non plus te peindre dans l’ombre et l’obscurité qui me garderaient ces marques de tristesse dans ma matérialité. Je veux être oiseau libre, avec, oui, toutes les marques de mon histoire, mais libre pour vivre chaque moment à son temps, à chaque jour. Et si tu n’es que passé, je te peindrai aussi comme oiseau libre, heureux ! Si nous ne pouvons pas être libres ensemble et peindre joliment nos moments, que nous soyons donc bien loin ! C’est que je t’avais déjà peint dans mes plus beaux moments de l’avenir ! Hélas, rêve et réalité ne sont pas la même chose…

-Kamra Malka-

vendredi 12 juillet 2013

Pourquoi es-tu passé trop vite ?

Photo : Yakub Erogul

Viens que je t’appelle et que je t’attends pour mon futur, pour notre avenir. Rêvons et construisons la vie ensemble ! Si nos âmes sont déjà et toujours si proches, pourquoi n’approchons-nous pas nos corps ? Pour toujours ! Viens, que je te veux tout entier ! Viens, que je me donnerai entièrement ! Le rêve est juste là, mais il parait qu’on ne sait pas s’aimer sans peurs ni contraintes… Et si on se donne, tout simplement ? Mais c’est que je ne réussis plus à rentrer dans cette ta capsule obscure, qui sombre mon propre cœur… Hélas, comme un tonnerre, tu es passé trop vite, « amour éphémère », t’as choisi un autre destin sans regarder ni ressentir tout ce que je garde (pour toi) au fond de mon cœur… Tant pis ! (Ou tant mieux, comme me diront d'autres)…

-Kamra Malka-

jeudi 11 juillet 2013

Moi, moitié

Photo : Sebastian Luczywo

Et si tu viens, parce que tu m’aimes, on construira les plus beaux rêves dans nos réalités parfois obscures et silencieuses. Mettons-y de vie et de lumière ! Et si tu m’aimes, je te promets l’amour éternel, ainsi que tout le soin qu’y sera nécessaire. Aimes-moi, viens, que je t’attends depuis toujours, et je ne veux plus être que moitié…

-Kamra Malka-

mercredi 10 juillet 2013

Et vull!

Photo : José C. Lobato

Viens là, mon amour, prenons cette route vers la « felicitat »[1] ! Crois-tu ne plus m’aimer ? Pourquoi donc cette « aigua als ulls »[2] à chaque fois qu’on se voit ? Éclat ou chagrin, « el que importa és el que és l’amor »[3] ! Mon amour catalan, mon amour de chaque jour, de tous les jours, seul amour de mon âme, … si tu n’y crois plus, je te demande seulement de monter dans mon « cotxe »[4]. Prenons la route pour parler d’amour ou de rien, traversons les paysages de la vie, côte-à-côte, sans peur ni préjugés… On verra que « l’amor segueix aquí »[5] ! « Et vull »[6] !
-Kamra Malka-



[1] Bonheur
[2] Eau dans les yeux
[3] Ce qui importe c’est que c’est l’amour
[4] Voiture
[5] L’amour est encore là
[6] Je t’aime !

lundi 8 juillet 2013

Pourquoi avoir peur? Viens!

Photo : Giorgio

C’est que je t’aime.
C’est que toi aussi tu m’aimes.
Ne pourrons-nous pas avoir du temps
pour le mettre à l’épreuve ?
C’est que je ne peux pas t’oublier,
j’ai tellement envie de ton amour !
Et j’y crois, j’y crois…
je sais que tu es encore là…
Alors pourquoi avoir peur ?…


-Kamra Malka-

Just please, give me love!

Photo : Jen Bliss

Amour, ce son des gouttes qui tombent sur mes capucines en symphonie avec ces tonnerres, serait-il pleur de nos cœurs ou simple fraîcheur pour mon chagrin ? La musique me fait en tout cas danser, douleurs ou « saudades », c’est toujours toi qui remplis mon cœur ! Si je danse et que les gouttes prennent formes sur mon corps, ce sont tes yeux, présents dans mon regard, dans mes souvenirs, qui régissent les bonnes notes musicales de ma folie. Si je t’aime encore, ce n’est que ta faute, de tes yeux ! … Just please, give me love !
-Kamra Malka-

Mais toujours encore d'espoirs ??!!

Photo : Monique

C’est que cette voix d’au-delà ne doit pas mentir. Ainsi que la présence immanquable de ton âme, toutes les nuits lorsque mon corps se repose, ne peut venir qu’à le confirmer. Je t’aime et toi aussi tu m’aimes encore. Nos âmes sont liées. Et si elles ont encore autant de désirs, pourquoi ne pourrais-je pas continuer à avoir d'espoirs ? Tes yeux ne mentent pas. Il ne faut pas négliger cet amour, mon Oli, que nos corps et nos âmes seront encore tellement heureux ensemble ! Ce n’est pas qu’un rêve, je ressens au fond de l’âme ! Si nous avons commis des fautes, laissons le passé de côté, recommençons de nouveau. Mais ne ferme pas ton cœur à cet amour. Ne mens pas à toi-même ! Pourquoi prétendre que plus rien n’existe ? Pourquoi laisser passer cette opportunité d’être heureux ensemble ? Ne vois-tu pas, je t’aime, mon amour ! …

-Kamra Malka-

vendredi 5 juillet 2013

Histoire d'un amour


"Tu n'es déjà plus à côté de moi, mon amour
Et dans mon âme il ne reste que de solitude [et de "saudade"]
Et si je ne peux même plus te voir
Pourquoi Dieu me fait t'aimer encore
pour me faire encore plus souffrir ?

Tu as été la raison de mon existence
T'adorer a été pour moi, religion
Et dans tes baisers je rencontrais
La chaleur que m'offraient 
L'amour et la passion

C'est l'histoire d'un amour
comme il n'y a pas pareil
Qui m'a fait comprendre
tout le bien, tout le mal,
Qui illumina ma vie
Pour l'éteindre par la suite
Ah, quelle vie si obscure
Sans ton amour je ne vivrai pas"

(Carlos Eleta Almaran)


jeudi 4 juillet 2013

Le silence de tes yeux

Photo : Jorris Martinez

Moi aussi, mon amour, je veux sourire et continuer voyage. Ces larmes pourtant, mon Oli qui ne m’appartient pas, ne connaissent pas le secret de la contention. Comme des cascades alimentées par cette pluie dans mon cœur, mes yeux sont des digues sans portes en ces moments où je ne suis qu’à fleur de peau. C’est que mon cœur n’a pas non plus cessé de t’aimer. Ainsi que mon âme, sans avoir la compagnie de tes yeux qui la nourrissent, préfère la solitude à s’éteindre par d’autres yeux. Tes yeux de miel sont les seuls capables de l’allumer. Je sais, ma marmotte, je ne peux pas implorer ton amour, mais ne serais-tu pas capable, un tout petit peu, de m’aider à « re-soleiller » ? Jai seulement besoin d’un peu du silence de tes yeux… plus rien.

-Kamra Malka-

mercredi 3 juillet 2013

Oiseau et navire

Photo : Gregorius Suhartoyo

Suis-je oiseau ou aigle, libre et aventurière comme lui, cet « oiseau rare » ? Si ma sœur me voit bien ainsi, navire sans port à chercher les découvertes et les rêves de la vie, mon cœur est donc traître. Vivre et connaître différents ports, différentes mers et cultures est combien de liberté, si mon cœur est resté ancré dans un seul port, dans cette terre d’Oliviers ? Ah, pouvais-je avoir un de ces Oliviers pour moi ! Mais mon âme est vol, elle est rêve et voyage, que pour plus qu’elle les garde au fond de soi, pour toujours, elle ne peut pas s’enraciner ici… Si mon cœur reste donc ancré auprès de leurs pieds, mon âme et mon corps doivent partir et continuer voyage, continuer le rêve. Hélas, ils n’embarqueront pas dans mon navire !


-Kamra Malka-